Bauges
France
2023

Mont Morbié et Col du Potat


11. 11. 2023

Yannick Hennequin, Bertrand, Olivier, Vincent, Peter Schrammel

Temps

soleil, neige, pluie, nuageux, soleil

Intérêt 

***: Reconnaissance des limites de neige

Itinéraire

St-Pierre d'Albigny, Route du Col du Frêne, 710m - Col du Frêne, 950m - sous le Mont Morbié, 1458m - Routhennes, 856m - Épernay, 785m - sous Col du Potat, 1335m - Route du Col du Frêne

Dénivelé

1372m

Distance

27km

Horaire

5h (1/2 + 1 1/2 + 1/2 + 1/6 + 1 1/3 + 1)

Endurance 

F

Difficulté 

++++: du Col du Frêne à l'alpage quelques passages raides ++, puis route forestière + (de plus en plus inroulable vers le haut à cause de la neige); descente de l'alpage à Routhennes +-++ et puis route goudronnée 0; montée depuis Épernay très raide ++-+++, puis traversée facile jusqu'à la route qui monte de Routhennes +-++; puis de plus en plus raide ++-++++; descente par le Bois de Millières: des traversée ++ avec des passages +++, et des épingles +++ souvent ++++; dans la partie inférieure une traversée plus raide +++, sortie du vallon ++

Danger 

2: forêts raides

Fréquentation 

b: quelques voitures et randonneurs

Récit

Ce samedi Yannick avait prévu une sortie CAF en Bauges. On se retrouva chez Yannick à 8h30 et roula en deux bagnoles à St-Pierre-d‘Albigny. Après avoir plongé dans un dense banc de brouillard, on se gara près du point où on attendait de retomber sur la route après la descente du Col du Potat. D‘abord, pourtant, le plan était de monter au Mont Morbié et traverser la crête vers École. Une fois arrivé au Col de Frêne un trou dans les nuages nous montra que la limite de neige était nettement plus basse ici qu‘à Grenoble: plutôt à 1100m qu‘à 1500m. Cela mettait un peu en doute le choix de circuit, mais on essayerait quand même. Au moins la vue vers les falaises hivernales de la Dent d‘Arclusaz était magnifique. On suivit une piste qui montait à travers des pâturages et la forêt vers un alpage avec des vaches étonnées par notre apparition. Là, déjà la neige commença et nous pûmes choisir entre neige ou bouses. Après une petite descente nous joignîmes la route forestière qui monte de Routhennes. Cette route montait bien, mais les voies devinrent de plus en plus remplies de neige. Cela demanda de plus en plus de concentration pour rester en équilibre. Les branches de gratte-cul qui grattaient nos cuisses aggravaient les circonstances. Après quelques lacets, finalement, la neige rendit nos efforts de pédaler futiles. Nous poussâmes les vélos jusqu‘après le dernier virage avant le sommet. Là, nos pieds trempés s‘enfoncèrent dans 30cm de neige et en plus il commença à neiger fortement. Donc, on décida de redescendre à Routhennes. Ça marchait mieux qu‘on pensait. En fait, c‘était assez ludique et marrant. Une fois on passa devant un groupe de raquettistes aussi étonnés que les vaches. Plus bas, cépendant, on roula dans les rigoles remplies de l‘eau de fonte, qui nous donna une bonne douche fraîche. Arrivé à Routhennes nous avions bien froid au pieds. Donc on continua toute suite par la route á Épernay qui nous refroidit encore plus, mais avec l‘espérance que la remontée sur l‘autre côté de la vallée irait dégéler nos orteils. La route forestiére grimpait assez sérieusement au début, qui avait l‘effet souhaité. Puis la route longe la montagne légèrement ascendant. Finalement, la route bascule sur le côté est de la Crête de la Via en se redressant de plus en plus. Il nous manquait les forces pour pédaler la bonne moitée supérieure. Avant une clôture la neige recommençait. On continua jusqu‘à un peu plus que nécessaire pour avoir une meilleure vue vers la Dent de l‘Arclusaz. Il était 14h et on se sentait suffisament rechauffés pour faire une pause et déjeuner. Puis on prit quelques photos devant la Dent dans la neige avant de s‘engager dans la descente par le Bois des Millières. Ce sentier descente en un milliers des épingles liées par des traversées plutot plates. Seulement une section dans la partie inférieure est un peu plus raide. Pourtant, les épingles sont souvant pas faciles et surtout dans les conditions grasses on avait des problèmes de les rouler sans mettre les pieds. Moi, j‘échouai assez souvent parce que je ne maîtrisai pas de tourner en nose. Arrivé à la voiture vers 15h30, on était tous enthousiasmés par cette descente géniale. Bertrand trouva des bières dans son frigo de camping van et nous les offrit. On arriva à Grenoble vers 17h.



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