Yannick Hennequin, Peter Schrammel
dégagé
Route Forestière des Bordeaux, 1306m - Baraque des Clos, 1582m - Grande Sœur Agathe, 2173m - Petite Sœur Sophie, 2161m - Pas de l`Œille, 1959m - Baraque des Clos - Route Forestière des Bordeaux
1127m
10km
5 1/2h (3/4 + 1 3/4 + 3/4 + 1 1/4 + 1/2 + 1/2)
On n`a probablement pas trouver le meilleur chemin pour traverser de Sophie au Pas de l`Œille. Il faut se méfier des sentes qui traversent la pente et mènent nulle part.
Moi, je proposai cette sortie à Yannick parce que je n'avais pas encore fait le couloir des Deux Soeurs. Iana ne voulait pas nous joindre, donc on monta on voiture par Prélenfrey au bout de la route forestière. On monta vite par le sentier à la Baraque de Clos situé sous un gros rocher à l'abri des avalanches. On continua vite gagnant de l'altitude. Puis il fallait traverser pour joindre le couloir des Deux Soeurs. Quand on arriva au début de la traversée on pouvait à peine imaginer où le couloir devait monter et comment l'accéder : la parois verticale de la Petite Soeur semble invincible. En avançant on vit la vire étroite qui traverse d'une manière extrêmement exposée entre la partie basse et la partie haute de la parois. Soudainement on arriva en bas du couloir, qui n'est pas très escarpé. La montée ne nécessita même pas de l'escalade. Après un peu plus de deux heures de marche on atteignit le col entre les soeurs. On monta rapidement hors chemin au sommet de la Grande Soeur Agathe, le pilier d'angle du Vercors. On était assez surpris qu'on rencontra un VTTiste probablement venant de Coronçon. D'en haut on profita de la vue vertigineuse dans la vallée, vers Mont Aiguille, Grand Veymont, la Grande Moucherolle tout près et la Meije au loin. On remarqua aussi qu'il y a une trentaine de bouquetins près du col. On descendit et chercha un endroit pour les observer pendant le déjeuner. On prit un tas des photos avant de monter à la Petite Soeur Sophie. On voulait descendre par le Pas de l'oeille. Pour le atteindre il nous fallait d'abord suivre la crête et puis descendre un peu pour contourner une pointe rocheuse. Sur ce côté-là on rencontra des bouquetines. La traversée était un peu scabreuse et exposée par endroit. Il fallait faire gaffe. On n'avait certainement pas prit le meilleur chemin. Finalement on retrouva une sente qui monta vers la dernière butte avant le col. On y descendit directement pour attaquer les passages un peu pénibles du Pas de l'oeille. On fit quelques photos sur les aiguilles characteristiques. Après une traversée de perriers on revint à la baraque et retourna à la voiture.