Thomas Bolognesi, Georg Haberfehlner, Peter Schrammel
couvert à 2500m
Les Confins, 1432m - Col de la Grande Torche, 2390m - Les Confins
1019m
8km
2 3/4h (2 + 3/4)
risque d'avalanches 3; 10-25cm de (accumulations de) poudre fraîche
Georg et moi fûmes chez Thomas à Cruseilles. Marina allait avoir une compétition multi-sport le lendemain, donc elle ne voulait pas nous joindre à la Tête Pelouse. On partit après 8h30 et roula par Annecy et un arrêt à la boulangerie à Thônes à la Clusaz, d'où on monta aux Confins. Le temps avait été meilleur à Cruseilles que là-bas. Le ciel était voilé, le soleil avait du mal. On partit à 9h45. Derrière la ferme on traversa par la forêt pour joindre la Combe Bella Cha. La montée était efficace à gauche d'une grosse avalanche venant de l'éperon rocheux à l'est de la combe. Une petite couche de poudreuse nous fit espérer une bonne descente. Après la traversé de l'avalanche on suivit des vielles traces. On surmonta la barrière rocheuse à côté d'un arbre. Puis on monta dans la combe en plusieurs paliers. Les deux gars coururent devant. Thomas éclaboussa da sa forme physique et Georg lui suivit. Moi, je n'avais pas de chance leur suivre. Peu à peu le temps se dégradait. Après une partie plate on fut dans le brouillard. Thomas partit sur la gauche. On avait des doutes si c'était correct, mais on ne voyait pas la nécessité de regarder la carte. Donc on traversa à droite et continua à monter. La neige devint de plus en plus profonde. Finalement on arriva sur un col. C'était évident qu'on ne fut pas sur le bon endroit. Thomas voulait traverser le long la crête, mais Georg et moi protestâmes parce que le versant avait l'air trop raide. Comme il était déjà vers midi, on dépeauta et après quelques mètres de descente dans le brouillard la visibilité était un peu meilleure. Il y avait de la poudre un peu dense mais la pente n'était pas assez raide pour la bien skier. Thomas était un peu surmotivé et plongea dans la neige une fois. On suivit un peu la voie de monté, puis on tint un peu plus rive gauche. Je cherchai un passage par la barrière rocheuse que j'avais vu à la montée. Enfin je la trouvai. Thomas était un peu hésitant, mais elle n'était pas trop raide. Plus bas on prit toute à gauche pour contourner la deuxième barrière, parce que d'en bas j'avais vu qu'il y avait plein de traces de descente qui longeaient sous la falaise ouest de la combe. Entretemps on pouvait presque dire qu'il faisait du soleil. Après quelques mètres sur la piste nordique on prit un raccourci retour au parking, mais il était assez boueux. On arriva à Cruseilles à 14h avec des mémoires à une sortie ludique. Le soir on monta on voiture sur la Salève, d'où on profita de la belle vue sur Genève.