Alpes Grées
France
2012

Roc de Bassagne


17. 8. 2012 - 18. 8. 2012

Frédéric Nouguier, Peter Schrammel

Temps

dégagé

Intérêt 

****: Trois mille facile dans le cadre austère du Parc National Paradis-Vanoise

Itinéraire

J1: Val d`Isère, 1818m - Pont St-Charles, 2056m - Col des Cavales, 2661m - Lac de Calabre, 2895m; J2: Lac de Calabre - Roc de Bassagne, sommet sud, 3220m - sommet nord, 3220m - Lac de Calabre - Col des Cavales - Pont St-Charles

Hébergements

bivouac au bord du Lac de Calabre, 2895m

Dénivelé

+1525m/-1287m (J1: +1170/-92, J2: +355/-1195)

Distance

18km (J1: 10, J2: 8)

Horaire

8h (J1: 4 1/4 (1 1/2 + 1 1/2 + 1 1/4), J2: 3 3/4 (1 1/6 + 1/6 + 2/3 + 3/4))

Endurance 

DD

Difficulté 

0+: hors-sentier dans les éboulis

Danger 

4: éboulis, restes du glaciers et crête entre les deux sommets

Fréquentation 

c: personne après Pont St-Charles

Récit

Fred proposa ce sommet calme dans les Alpes Gréés dans le Parc National de Vanoise. On était en doute si un bivouac serait permis là-bas ou non. Finalement on décida qu'on le ferait de toute façon. À cause des travaux ferroviaire on prit le car à Montmélian à 9h30, puis le train à Bourg-St-Maurice et le bus à Val d'Isère. Fred voulait stopper au Pont St-Charles, mais comme il n'ètait que 15h on avait assez du temps de marcher. Vers 17h on arriva au parking pour attaquer les 600m dénivelé de montée raide au Col de Cavales. Une heure et demi plus tard on profita de la jolie vue sur la haute vallée de l'Isère. On continua sous l'énorme parois de la Pointe Bazel à travers un vallon glaciaire avec des dépression et des moraines énormes. C'était un monde de cailloux de couleurs variées et fascinantes. Au début il y avait encore de traces, mais plus haut les cairns se firent de plus en plus rare. De toute façon le chemin était évident. À 20h les derniers rayons de soleil touchaient le sommet du Roc de Bassagne. On prit de l'eau à un petit lac avant de s'installer sur la plage du plus grand lac à 2900m. Je n'avais jamais bivouaqué à cette altitude ; Fred l'avait fait une fois à 3300m au Col des Écrins. Bien qu'il s'agissait de la nuit la plus chaude de l'année, la température chuta assez vite après les dernières taches roses furent parties. On prit notre repas et se chauffa encore un peu avec les bougies. Il faisait silence absolu pendant la nuit. On n'entendait que quelques chutes de pierre lointaines. On voyait bien les avions sous un ciel plein d'étoile. Pourtant, je ne dormait pas parfaitement bien parce que la plage était naturellement pentue vers le lac et la surface était assez dure. À 6h30 on prit le petit déjeuner et partit à 7h15. On cacha les choses inutiles pour le sommet derrière un gros cailloux. Le désert caillouteux semblait encore plus impressionnant mainteant. On passa sur la gauche du glacier dont ne restait qu'une couche de glace presque transparente. On franchit la petite barre rocheuse et puis traversa sur la droite. En fait un trouva un bon chemin à deux tiers vers le sommet sud, mais on ne le voyait qu'à la descente. Il nous fallait escalader un peu dans les gros cailloux vers la fin pour atteindre le sommet sud à 8h30, qui nous offrait une vue impressionnante sur le vallon de montée, la parois de la Pointe Bazel, la pyramide de la Pointe de Calabre, le Glacier de Bassagne et les autres glaciers côté Italien, Gran Paradiso et toute la chaîne des Alpes Grées. Trois autres gars y arrivèrent pendant qu nous traversâmes l'arête vers le sommet nord. Là-bas le panorama est peu différent mais quand même gratifiant. Pour descente on retourna un peu sur l'arête pour emprunter le bon sentier sur le replat au-dessus de la petite barre. On chercha nos affaires et remplit encore les gourdes au lac à 10h. La descente au parking semblait plus longue que la montée le jour avant. Fred était un peu fatigué. On fit une pause et profita des belles vues aux gorges du Malpasset. À 12h30 on demanda deux hommes au parking pour nous emmener à Val d'Isère. On regarda pour le bus à St-Maurice, mais il n'y avait pas de bus dimanche sauf sur demande préalable. Donc on commença à stopper, mais personne n'arrêtait. Soudainement un bus arriva. Heureusement quelqu'un l'avait commandé. Á St-Maurice on avait encore du temps pour une petite bière au soleil avant de prendre le train à Montmélian et puis le bus. Je dormait presque tout le temps. Je n'avait même pas remarqué que le bus prit presque 2h à Grenoble à cause des bouchons. J'arrivai chez moi après 19h.



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