Peter Schrammel - Montagnes

15. 6. 2012

Georg Haberfehlner, Peter Schrammel

Temps

dégagé

Intérêt

*****: boucle très exigeant et génial à travers plusieurs cols du Vercors

Itinéraire

Lans en Vercors, 1004m - Pas de Bellecombe, 1636m - 1686m - Pas de l'Ours, 1649m - Autrans, 1041m - Pas de Pierre Taillée, 1618m - Col de Montaud, 1069m - Montaud/Vif de la Clé, 858m - Ézy, 810m - Noyarey, 281m - Grenoble, 212m

Dénivelé

+1536m/-2328m

Distance

58km

Horaire

5 3/4h (1 1/4 + 1/6 + 1/12 + 1/2 + 1 1/4 + 3/4 + 1/3 + 2/3 + 1/4 + 1/2)

Endurance

Difficulté

++++: montée à la Robertière +, au Pas de Bellecombe raide +++, traversée au Pas de l'Ours des passages de pousssage +++, descente à Autrans ++-+++ quelques passages ++++; montée au Pas de Pierre Taillée ++, plus raide vers la fin; descente du pas unroulable sur 50m, puis ++; sentier vers le Col de Montaud +++, beaucoup de passages ++++ (attention très exposé!); descente au Coing +++; route à Ézy ++

Danger

4: du Pas de Pierre Taillée au Col de Montaud 4

Fréquentation

Récit

On voulait explorer les versants nord du Vercors. Pour raccourcir l'approche (et aussi le dénivelé) on prit le bus à Lans-en-Vercors où on arriva à 8h45. On monta d'abord par la route goudronnée aux Aigaux et puis par la route forestière. Ensuite on suivit les flèches, mais la piste était trop raide. Plus tard elle était inroulable à cause de trace de vaches. Finalement on monta une jolie traversée avec portage finale au Pas de Bellecombe. Il était 10h. On continua sur un sentier bien roulable dans la forêt longeant les à-pics, offrant une belle vue vers l'est. Une descente racineuse nous mena au Pas de l'Ours. La descente à Autrans surprenait avec des bifurcations pas toujours très évidentes. Une fois il faillait suivre amont un peu la route goudronnée pour continuer la descente par le sentier des Combettes. Le début était obfusqué par des pistes forestières. Finalement on le trouva et descendit son joli enchaînement des épingles avant de retomber sur une route forestière. On suivit la balise à droite, mais il fallait porter et la suite était extrêmement cahoteuse, qui ne se calmait que petit à petit. On sortit de la forêt et roula à travers du village d'Autrans. Puis on suivit les panneaux Banc de l'Ours, prit une route forestière à gauche avant de suivre les flèches Pas de Pierre Taillée. La piste était souvent plat avec des passages raide, mais en gros bien roulable. Plus tard qu'attendu on trouva la bifurcation à gauche pour monter plus raidement et plutôt pousser les derniers mètres au pas. Depuis là, on avait une jolie vue sur le Bas-Grésivaudan. Il étati peu après midi. On déjeuna avant d'attaquer la descente. Les premiers mètres sont assez rocheux. Moi je portai le vélo, tandis que Georg les tenta quand même et presque arriva sans mettre les pieds. Les traversées en lacets suivantes sont en général roulables mais par endroit exposées. On rencontra un groupe avant de sortir sur l'alpage de Fessole couvert par des plantes à feuilles grosses. On descendit rapidement. Soudainement mon dérailleur toucha le bord du sentier gravé dans le pré. La patte était cassée. Je la démontai et raccourcis la chaîne pour continuer en single speed. Le sentier jusqu'à la Combe de la Nave est assez exigeant et souvent très exposé. En plus il était un peu boueux et glissant. Une fois Georg fit un tonneau par des marches de racines, heureusement pas à un endroit dangereux. Après une traversée d'un ravin la piste devint puis large menant au Col de Montaud. Puis on emprunta une piste cahoteuse, souvent à moitié transformé en ruisseau. Par une petite remontée on atteignit le Vif de la Clé. Après l'Égaleo il y avait encore une remontée assez engagée. Là je remarquai que mon vélo faisait un bruit étrange. Un vis de l'amortisseur était cassé, l'autre à moitié perdu. Je le fixai avec scotch. Cela n'était pas dangereux pour continuer à rouler, mais il n'était pas bien pour le cadre, donc je renonçai à la descente de la Cuche et descendit par la route goudronnée. Georg ne voulait pas aller seul non plus. C'était dommage de rater cette jolie descente 800m de single. Le retour à Grenoble se representait assez fatigant parce que je manquait de la vitesse la plus rapide. Je arrivai chez moi vers 15h30.