Bauges
France
2011

Pointe d`Arcalod


27. 5. 2011

Yannick Hennequin, Peter Schrammel

Temps

serein

Intérêt 

******: Circuit magnifique et un sommet formidable

Itinéraire

Cléry, 614m - Col de Tamié, 909m - Les Tissots, 778m - Station de la Sambuy, 1147m - Chalet de l'Aup de Seythenex, 1719m - Col d'Orgeval, 1732m - Pointe d'Arcalod, 2217m - Col d'Orgeval - Le Nant Fourchu, 1037m - Col de la Fougère, 1685m - Cléry

Dénivelé

2658m (2173 + 485)

Distance

46km (43 +3)

Horaire

7 3/4h (3/4 + 1/4 + 3/4 + 1 1/4 + 1/2 + 1 + 3/4 + 1/4 + 1 1/2 + 3/4)

Endurance 

K: alternance sympa de montées et descentes

Difficulté 

+++, I+ (II-): des Tissots à la route de la Station de la Sambuy : ++ avec 20m poussage ; à l'Aup de Seythenex : piste 99% roulable, mais souvent assez technique et cahoteuse +++ ; traversée sur la crête d'Orgeval 99% roulable ++ à +++ ; descente au Col d'Orgeval +++ ; Pointe d'Arcalod : alternance des passages sentier et de l'escalade en général I-, une fissure dans une dalles avec une traversée un peu délicat I+, puis un gradin haut I (attention aux balises, même si le chemin semble évident ! on passait par une cheminée II- involontairement), plusieurs variantes au sommet dont la plus faciles celle la plus à gauche; descente au Nant Fourchu par endroit cahoteux ++ ; montée au Col de Fougère : route foresière au début +, puis sentier en lacets plats ++, mais une quinzaine d'obstacles infranchissables et des épingles inroulable (surtout en montant), vers le Col de plus en plus poussage, en tout 70-80% roulable ; descente à Cléry 99% roulable +++

Danger 

4, 5: vers la crête d'Orgeval un passage 3-4 ; Pointe d'Arcaloz : une barre au début 4, puis en général 3-4, plus haut 4, dernier 50m au sommet 5, attention ! très exposé à la chute de pierre; descente au Nant Fourchu 3, montée au Col de la Fougère un passage avant la cabane forestière 4, descente à Cléry quelques passages 3; sommet !

Fréquentation 

d: beaucoup de randonneurs partout

Récit

Yannick voulait faire quelque chose dans les Bauges ce beau weekend. Je proposai une grande boucle au sommet le plus haut des Bauges. On partit à 7h30 de Yannick. Après le stop station service obligatoire on sortit de l'autoroute à Frontenex et monta à Cléry avec son église romane. On gara derrière la mairie et démarra les cloches sonnant à 9h. La route vers le Col de Tamié traversa d'abord et après monta en quelques lacets où on était doublé par quelques cyclistes de route. Puis on descendit vite dans une jolie vallée large en passant l'Abbaye de Tamié sur la gauche devant le décor de la Pointe de la Sambuy. On prit une petite route à gauche aux Tissots, d'où on prit un raccourci bien caché avec un petit passage trop raide à pédaler pour atteindre la route vers la station de ski. Yannick était un peu essoufflé de ces courses d'orientation. Après 10h30 on arriva au parking de la station. On continua sur une route forestière montant dans un vallon. Il n'y avait pas d'information sur VTTour, donc je pensais le pire, mais en fait c'était une vraiment bonne route à monter, parfois assez cahoteuse et raide mais roulable. On devait un peu forcer les jambes, mais vu le dénivelé total da la boucle il ne fallait pas gaspiller les forces déjà ici. Moi, je roulai presque tout quand même. Il faisait bien frais et agréable dans la forêt. Enfin on sortit sur l'alpage, d'où on voyait la belle combe de la Chaurionde et le couloir NO de la Pointe de la Sambuy. La route était toujours exigeante. La vue s'ouvrit vers le Beaufortain, la Tournette et peu avant le chalet aussi vers notre but, la Pointe d'Arcalod. On traversa vers le Col d'Orgeval en montant un peu et rencontrant un groupe de retraités. Avec une vue au Lac d'Annecy on se régala d'une courte descente marrante au col. J'arrivai à convaincre Yannick qu'il était sûr de cacher les vélos dans le bois. Yannick ne voulait presque pas monter au sommet parce qu'il avait peur de voleurs. À 12h30 on traversa vite au bas du mur impressionnant. Il y avait quelques hommes descendants ainsi que quelques nuages arrivants de l'ouest. Les passages d'escalade facile et passages sentier s'alternaient. En général la montée n'était pas trop exposée. Au milieu il y avait un passage en dalles, où il faut gravir dans une grosse fissure. Puis il y avait une traversée un peu délicate. Il fallait toujours bien suivre les flèches. Une fois on se trompa et suivit une vire vers le sud d'où il fallait monter tout droit dans une cheminée un peu délicate pour rejoindre le chemin plus haut. Le sentier contourne la dalle sommitale par le sud. La dernière partie vars la crête sud est un peu plus exposée. Au sommet on rencontra une randonneuse seule. La vue vers le sud-ouest était bloquée par les nuages, mais le Mont Blanc était dégagé et la Vanoise aussi. La vue aux alpages au pied de la montagne était vertigineuse. On avait presque 2000m dans les jambes, mais en fait, on n'était pas trop fatigués. On déjeuna et attaqua la descente après 14h. Il fallait de la prudence : Yannick était en baskets et moi, j'avais des chaussures avec les pédales automatiques. Avec la concentration nécessaire c'était finalement plus facilement à la descente qu'à la montée. Avant 15h on était retour aux vélos et prêts pour la descente. Le chemin n'était pas idéal avant le chalet à cause des rochers. Puis on descendit sur la route forestière et la piste du GR rapide et parfois cahoteuse, où on rencontra quelques randonneurs montants. 10 minutes plus tard on remonta sur la route goudronnée jusqu'à la bifurcation du chemin au Col de la Fougère. Au début il y avait une route forestière, mais après un single plutôt plat avec des épingles étroits et beaucoup d'obstacles comme de dalles glissantes, des passages trop boueux et des arbres à travers. On rencontra un homme déjà rencontré à la montée au sommet. Yannick raconta sa vie pendant un quart d'heure - je soupçonnai pour se reposer. Mais aussi moi, je commençai à sentir les jambes. Les dernier 150m était peu roulable, surtout après 2500m de dénivelé. On rencontra quelques randonneurs épatés avant le col, d'où on avait une belle vue dans la vallée d'Orgeval. On fit la sieste avant de attaquer la descente à 17h. Celle-là était super chouette ! Une fois je n'avais pas vu un rocher caché dans les herbes. Ma roue avant bloqua et je fis le tonneau. Aussi mon pneu avant était dégonflé, mais pas crevé. Je regonflai mon tubeless et voilà, on continua. On s'arrêta pour jeter un oeil dans la combe du Grand Roc, où on effraya quelques chamois. Puis on profita des jolies épingles interminables, seulement le dernier morceau était un peu plus raide et caillouteux. Peu après 18h on atteignit Cléry. Apparemment il y avait un mariage à l'église. Au chemin de retour on s'arrêta à un supermarché pour acheter des boissons.



Impressum