Écrins
France
2011

Pic du Vallon Clos


23. 9. 2011 - 24. 9. 2011

Frédéric Nouguier, Peter Schrammel, (Éric Pichon)

Temps

alternance du soleil, nuages et de la pluie pendant la nuit

Intérêt 

****: tour sauvage et alpine sur la crête sud du Valgaudémar

Itinéraire

J1: route de Valgaudémar/Rif du Sap, 1455m - Refuge de Vallonpierre, 2271m - Pic du Vallon Clos, 2762m - Pic Gazonné, 2416m - Refuge de Vallonpierre
J2: Refuge de Vallonpierre - Col des Chevrettes, 2592m - Cabane de la Lavine, 1948m - Le Bourg, 1169m - La Chapelle-en-Valgaudémar, 1093m

Hébergements

Refuge de Vallonpierre, 2271m

Dénivelé

2159m/-2521m (J1: +1712/-896; J2: +447/-1625)

Distance

30km (J1: 17; J2: 13)

Horaire

12 1/4 (J1: 6 3/4h (2 1/4 + 2 1/4 + 1 1/4 + 1); J2: 5 1/2h (1 + 1 3/4 + 1 3/4 + 1))

Endurance 

FD

Difficulté 

I+: traversée au Vallon Clos 0+; jusqu'au petit lac sous le sommet quelques passages I- selon le chemin; crête au sommet: au début une rampe avec trois marches I+, puis souvent 0+ à I-; descente du Col des Chevrettes: des grosses mouraines 0+, passage par le premier verrou I-, puis descente par une pente schisteuse raide (40° sur 100m), deux traversées des ravins I; sentier au Bourg: une echelle pourrie (3m), puis des passages I- assez humides

Danger 

5-6: traversée au Vallon Clos: en général 4, 5 sur 100m; crête: en général 5, deux passages 5-6 sur 3m; au Pic Gazonné 3-4; descente du Col des Chevrettes 3-4, attention ! des à-pics près du sentier après le Pré de l'Ours; sentier au Bourg: au début souvent 4-5

Fréquentation 

cb: plusieurs randonneurs au refuge, puis que 2 personnes jusqu`en bas

Commentaires

Pic du Vallon Clos: Derrière le vieux refuge traverser du chaos vers une petite barre, passer en dessous de cela sur un sentier bien prononcé. Suivre ce sentier. À l'approche de la crête qui bloque le chemin, ne pas monter au passage évident qui ne passe pas, mais suivre les cairns qui descendent (!) environ 50m et passent en-dessous de la barre par une vire large (même si ça semble impossible prima vista). Continuer jusqu'à une cabane bergère. Monter 30m derrière la cabane jusqu'à un replat: c'est le départ d'un sentier qui traverse toute la combe pour finalement rejoindre la crête avant une pyramide rocheuse marquante. Suivre la crête plein sud puis tourner à droite sur une sente en haut d'un pierrier, puis traverser à droite pour arriver à un replat et monter par plusieurs rampes au col près du Château. Descendre 10m dans la combe et remonter à gauche au petit lac caché et son névé. Monter le pierrier vers la brèche marquante, mais prendre une rampe à droite pour joindre la crête. Suivre la crête jusqu'au sommet (cairn). Descente du Col de Chevrettes: Contourner la dépression énorme (remplie de neige) en traversée sur la gauche. Puis suivre les gros cairns vers nord-ouest à travers des mouraines jusqu'à une rampe facile qui permet de franchir le verrou rocheux. Puis, (notre variante) descendre une pente raide en petits débris de schistes à 50m ouest d'un ravin (sur 2400), ou (pas fait) remonter environ 100m de dénivelé vers l'ouest pour contourner un grand ravin et descendre une pente moins raide. Traverser les ravins (peu de passages possibles) et buter vers le point 2141. Puis rejoindre les traces traversant un dernier ravin au niveau de la Cabane de la Lavine.

Récit

On se retrouva à 7h30 chez Fred. Éric allait conduire, mais il n'avait du temps pour une journée seulement. Moi et Fred allions se débrouiller pour rentrer le dimanche. On roula par la Mure à St-Firmin - stop café - et puis presque jusqu'au bout de la route de Valgaudemar après le Rif du Sap. À 10h on descendit le sentier au Refuge du Clos d'où le sentier commençait à monter légèrement. On recontra une bergère impolie, qui nous accusait d'avoir approché trop à son troupeau. Puis, le sentier montait plus fort. À 12h30 on atteignit le grand fond plat de la vallée avec son petit lac et l'ancien et nouveau refuge. Le nouveau refuge était bâti en 2002 et n'était plus gardé depuis le week-end précédent. Plusieurs randonneurs déjeunaient au soleil en face des impressionnantes parois du Sirac. Il y avait de plus en plus des nuages. Eric avait oublié ses chaussures de montagne, donc il ne pouvait pas nous suivre au sommet. Il restait au refuge et allait descendre plus tard et rentrer. On laissa nos affaires pour la nuit dans le dortoir accessible par une échelle. On partit après 13h30 en suivant la topo de Fred. Distrait par un marmotte sur le chemin on monta trop tôt avant une première petite barre. Il nous fallait redescendre pour trouver la bonne sente. Puis on visa une brèche dans une crête verticale parce qu'on ne croyait pas qu'il serait possible de la contourner à sa base. Mais c'était ça qu'il fallait faire. Finalement on franchit une clôture pour acceder le Vallon Clos, un vaste pâturage dans une pente suspendue. Il y avait beaucoup des moutons. On visa le col et monta en traversant. Puis on monta sur la croupe, où on effraya 3 marmottes. Par un vallon rocheux on atteignit à un col. On essaya de suivre les cairns, mais on ne trouva pas toujours le meilleur chemin. Enfin on trouva une variante plus facile pour arriver au petit lac caché avec sa nappe de neige. On atteignit la crête par des éboulis. Les hauts sommets étaient déjà dans les nuages. On arriva au sommet à 16h. Malgré la mauvaise visibilité on restait 3 quarts d'heures pour nous reposer. La descente demanda beaucoup de concentration sur la caillasse. Fred proposait de ramener aussi le Pic Gazonnné au bout de la crête. C'était un bon choix parce que les nuages furent presque disparu quand on arriva là. On profita du début du coucher du soleil jusqu'à 18h15. Puis on descendit vite et rentra au refuge à 19h. On remplit les bouteilles dans le ruisseau qui coule à travers du plateau. Il commençait à faire assez frais en dehors. Du coup. on mangea à l'intérieur, qui était assez confortable. On paya les 3,5 EUR pour membres du CAF. Les toilettes n'étaient pas accessibles, donc on dut sortir par l'escale et chercher un emplacement caché pour faire nos besoins. La minuterie était programmée tellement courte, qu'on utilisait nos frontales à l'intérieur. On barvadait toute la soirée pendant qu'on but les bières qu'on avait amenées. Vers 22h on coucha. On entendit de la pluie forte pendant la nuit. À 7h on se leva. On prit le petit déjeuner. Le ciel était dégagé. À 8h on monta vers le Col des Chevrettes. On vit 2 chamois dans les rochers vers le col, qu'on atteignit à 9h. On profita de la vue vers Montagnon, Aiguille de Morges et le vallon impressionnant devant nous, rempli des éboulis avec une énorme dépression à un tiers encore rempli de neige. On contourna ce trou énorme par la gauche comme indiqué dans le topo. Puis on suivit les cairns par le chaos de caillasse incroyable. Il y avait de plus en plus de nuages. On regarda les rampes qui pourrait nous laisser franchir le verrou pour acceder les prairies dessous. On trouva un cairn, mais le topo n'était pas très parlant. On regarda un premier ravin, mais il était trop mouillé et raide. Donc on continua à monter le long du plateau vers l'ouest, mais les pentes devint des plus en plus raides. On décida de prendre une pente de débries de schistes qui semblaient la moins raide. On fit des pas dans les débris en forçant les chaussures comme dans la neige. On souhaita avoir des crampons. La pente se ralentit et on traversa un premier ravin vers le nord. Puis on descendit une croupe herbeuse et traversa un deuxième ravin. On descendit dans les rhododendrons denses pour finalement traverser un troisième ravin pour atteindre le Chalet de la Lavine. Il était 11h30 on dejeuna. Depuis là on pouvait réperer le bon cheminement qu'on n'avais pas trouvé. En fait, il fallait monter plus le long du plateau pour contourner le verrou et les ravins par le haut. Á 12h on repartit. On recontra les seuls 2 randonneurs pendant cette journée. Le sentier à Bourg n'était pas facile du tout parce qu'il était assez mouillé. On y arriva vers 14h à Bourg. On suivit le GR, passant un pont en pierre et des jolis prés. À 15h on suivia la route jusqu'au camping à la sortie de la Chapelle. On n'attendit même pas un quart d'heure et un couple âgé de la Grave s'arrêta pour nous amener jusqu'à Corps. On avait assez de temps avant le bus à 17h21. On mangea nos casse-croûtes et prit une bière. Le bus arriva avec 10 minutes de retard. Il était assez plain. On avait de la chance d'attraper une place. On arriva avec 30min de retard après 19h30 à Chavant.



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