Diois
France
2011

Le Jocou


27. 8. 2011

Georg Haberfehlner, Peter Schrammel

Temps

dégagé, visibilité >150km

Intérêt 

*****: Boucle formidable sur un sommet qui trône tout seul au milieu entre Vercors et Devoluy : panorama époustouflant !

Itinéraire

Lus-la-Croix-Haute gare, 1009m - Col de Grimone, 1318m - Le Jocou, 2051m - Col de Seysse, 1744m - Sucettes de Borne, 1107m - Col de la Chaumette, 1157m - Glandage, 877m - Col de Lus, 1498m - Lus-la-Croix-Haute gare

Dénivelé

2166m

Distance

51km

Horaire

7 1/4h (3/4 + 1 1/2 + 1/2 + 1 + 3/4 + 1/4 + 1 1/2 + 1)

Endurance 

I

Difficulté 

++++: montée après le Col de Grimone: de plus en plus raide + à +++, roulable jusqu'à 1800m sauf 50m poussage sur la connexion du point 1430 vers le GR (route abandonnée), puis jusqu'au sommet 30% inroulable; descente au Col de la Seysse: portage sur 50m, puis un pré très, très raide, mais roulable pour les courageux ++++, sinon >80% portage; descente du Col de Seysse au Col Lachau: +++ avec 50% portage à cause des éboulis; descente aux Sucettes de Borne: au début ++, puis quelques lacets et une traversée assez exposée ++++, plusieurs arbres à travers, les trois quarts restants ++; montée après les Sucettes + à ++, puis quelques passages plus caillouteux et descente rapide à Glandage ++; montée au Col de Lus: + avec quelques passages assez raides +++, surtout les 400m avant le col; Sentier des Templiers: ++ avec du portage sur les dalles inclinées pour traverser un ruisseau, après le Col de Navite: assez cahoteux, presque toujours +++ avec une marche rocheuse ++++, par les Gorges de Toussière + à ++

Danger 

3-4: traversée sous les Amousières 2-3, crête du sommet vers le nord 3-4, descente au Col de Seysse 3, descente du Col Lachau forêt extrêmement raide 3-4, reste <=2

Fréquentation 

b: quelques cyclistes au Col de Grimone, quelques randonneurs autour du sommet, sinon assez solitaire

Commentaires

C`est probablement meilleur de prendre la descente par le Col de Jiboui ou retour vers le GR93. Virage droite-gauche inattendu au milieu entre Sucettes et Col de la Chaumette (500m avant le point 1235): suivre exactement les balises.

Récit

Georg était retour de vacances. À 8h13 on prit le train à Lus-la-Croix-Haute. On y arrivai avec 20min de retard. On fit un détour au village pour acheter du pain. Il y avait beaucoup de circulation sur la route nationale. Depuis les Lusettes on prit la route peu montante au Col de Grimone. Tandis que il avait fait encore frais dans la vallée, ici il faisait déjà assez chaud. On descendit un peu jusqu'après le premier virage, d'où on monta une route forestière bien montante. On essaya d'éviter le GR trop raide. On transpirait énormement quand même. Sur la fin de la route forestière on prit une piste pour rejoindre le GR abandonnée. Il y avait trop de végétation, mais la piste monte bien. Finalement on tomba sur le GR qui était tout roulable. La vue devint de plus en plus impressionnante. Après 5min de portage on arriva sur la croupe, d'où on avait une première vue vers le sommet et le Dévoluy. La traversée suivante était encore roulant, mais après il fallait pousser jusqu'à la croupe. Des passages roulants et poussants se alternaient. On passai le baraque du berger avant d'atteindre le sommet à 12h30. Le panorama était magnifique : Vercors, Chartreuse, Grenoble, Bauges, Belledonne, Taillefer, Grandes Rousses, Aiguilles d'Arves, Écrins, Dévoluy, préalpes du Gapençais et Diois jusqu'au Mont Ventoux. Après 13h on continua sur la crête vers le nord. C'était marrant et vers la fin de plus en plus exposé. La descente vers le Col de Seysse avait l'air aussi inroulable qu'on avait estimé sur la carte. Après quelques mètres de portage, Georg repéra un pré sur la gauche. C'était assez incroyable : il roula presque 200m de dénivelé sur un pré de plus de 30 degrés. Moi, je ne me sentis pas si sur et donc je portai. Pendant la traversée au col il y avait encore quelques passages exposés. On décida d'essayer le sentier qui longe le versant ouest pour avoir plus de descente et ne pas de continuer au Col de Jiboui. Le début était assez bien, mais après il y avait des éboulis et quelques ravins à traverser. À la fin, on porta presque la moitié. On descendit vers le Col Lachau, où on vit une flèche indiquant les Sucettes de Bornes par le vallon au nord des Rochers de Puscle. Le début n'était pas trop invitant comme il y avait des grosses traces de tracteurs, mais puis il y avait des épingles très difficile et vachement exposées. Georg se sentait dans son élément. Moi, je préférai de pousser et porter. Puis le sentier devint de plus en plus mieux en traversée rapide et ludique presque jusqu'au Col de la Peyère, suivi par une descente aussi géniale au Gué. Les derniers mètres avant la route, le pneu de Georg creva. Il changea la chambre à l'air rapidement. Il était déjà 14h45. Les Sucettes de Bornes sont des plaques verticales de calcaire, 30-50m de hauteur et à la base à peine 10-15m fois 2m large. Il y a un site de l'escalade. On continua par monter la piste en face vers Glandage. Elle monta assez fort au début. On était près de la fin de nos réserves de l'eau. On passa par une première selle. Par endroit la piste était assez caillouteuse. On continua sans regarder les balises et monta de plus en plus jusqu'à ce que le chemin terminait dans la broussaille. On retourna et retrouva les balises. Le sentier suivant était génial longeant le versant légèrement descendant et puis plus raide vers le Col de la Chaumette. On se regala su le sentier en lacets jusqu'à ce qu'on tomba sur la route goudronné à Glandage. On remplit nos bouteilles à la fontaine à côté de l'église vers 16h. C'était evident qu'on n'allait pas attraper le train à 18h16, parce que on avait encore 600m de montée pour basculer dans la vallée de départ. À la sortie du village on prit le GR, qui grimpait assez fort au début, suivi par une descente plate et une montée raide. Avant la Vière on ne voulait pas faire le détour du GR assez montant. Donc on traversa le jardin d'une baraque. Puis on suivit la route de terre assez plate au bout du vallon et puis plus raide vers le Col de Lus. On n'avait plus de force pour pédaler au col. Il était 17h30. On fit une petite pause avant d'attaquer la dernière descente sur le Sentier de Templiers. Le sentier longe le flanc de montagne, bien roulant mais avec quelques racines gênantes. Il fallait faire gaffe lors de la traversée d'un ravin pavé de dalles impressionnantes. Arrivé au Col Navite on avait des options circuit VTT balisé ou GR. On prit le GR plus exigeant parce que assez caillouteux. Puis on bifurqua sur le sentier qui descend à la Caire. Après une petite remontée, la descente était assez rocheuse et difficile. Finalement on atteignit le fond du vallon assez rapidement et sortit par les Gorges de Toussière. Il était 18h30, donc le train juste vint de passer. Georg remarqua qu'il perdit de l'air dans son pneu avant. Il remplit le pneu pour atteindre la gare. On s'assura de l'heure du dernier train à 20h23. Comme on eut assez du temps, on alla au village pour une bière. Finalement on eut bière et dîner sur la terrasse d'un hôtel. Là, on retrouva aussi un collègue de Georg. Avant de rouler à la gare, Georg fallait pomper encore. Les parois gris du Dévoluy étaient teintes en rose. Le train était assez plain. Peu après 22h j'arrivai chez moi.



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