Georg Haberfehlner, Yannick Hennequin, Manuel Legrand, Peter Schrammel
voilé, tempête de foehn
Les Granges de Freydière, 1137m - Lac du Crozet, 1974m - Le Grand Colon, 2402m - Les Granges de Freydière
1303m
14km
4 1/2h (1 3/4 + 1 1/2 + 1 1/4)
risque d'avalanche 2: accumulations jusqu'à 50cm dans les versants nord
La matinée il ferait encore beau, mais l'après-midi un front irait arriver. On partit avec Manuel à 7h pour faire une rando pas trop loin, Grande Lance de Domène, par exemple. À 8h on démarra de la Freydière. Le ciel était déjà voilé. Quand même tous les parkings était quasiment remplis. On monta sur la route. Il y avait quelques endroits de déchaussage. Du coup on prit le chemin, qui était encore pire parce qu'il n'y avait pas de neige dans la forêt. À partir du parking d'été la neige était continue. Pourtant il y avait des caravanes montant leurs skis sur dos. On rencontra un gars descendant qui dit qu'il y avait beaucoup de vent en altitude. On continua dans l'espoir qu'il alla s'éclaircir encore pendant la matinée pour avoir de la moquette sur les versants sud de la Grande Lance. On passa en bas de la combe nord du Grand Colon, qui était complètement tracé. Vers 10h on arriva au Lac du Crozet, où on avait du mal à trouver une place à l'abri du vent pour attendre Manuel. Le temps avait plutôt l'air de s'aggraver qu'améliorer. Donc on décida de raccourcir la boucle. On monta au Grand Colon par la combe est toute de suite. Le vent était très fort et nous renversa presque dans le passage longeant le lac. Pendant la montée dans la combe il y avait déjà 10cm de la neige transportée. C'était assez merdique, parce que glissant. Arrivé au sommet on faisait une brève sieste à l'abri d'une congère jusqu'à midi. On s'engagea dans la combe nord. La neige était assez dure au début parce que tout le monde descendit en dérapage. L'entrée dans la combe entre les tours rocheuses est assez impressionnante. On prit les pentes plus à droite, moins tracées. Par endroit il y avait jusqu'à 30cm de neige transportée lourde, parfois même plus. Georg était devant et s'avait soudainement arrêté après l'entrée d'un couloir large. Yannick était déjà descendu aussi. Georg cria que cela ne passerait pas. Les deux galérèrent pour remonter. Arrivé en-dessous on vit qu'il y avait une barre rocheuse d'en moins 15m au bout de ce couloir. La neige était de plus en plus mauvaise. Il y avait quelques petites coulées de neige humidifiée par le foehn. On descendit par le ski cross avec beaucoup des racines et quelques cailloux. Malgré les conditions pitoyables il y avait encore du monde qui montait. Avant le parking du Pré Raymond on rencontra Fred, qui partit plus tôt avec un groupe du GUM et cassa sa fixation. On prit la route pour descendre, mais il y avait quelques centaines de mètres sans neige. Arrivé au parking vers 13h30 on rentra un peu déçus, après que la semaine avant il faisait beau tout le temps.