Audrey Admirat, Peter Schrammel
J1: lourd, cumulus; J2: pluie, puis soleil, peu nuageux; J3: pluie, quelques eclaircies, pluie; J4: dégagé, tempête en altitude, puis serein; J5: dégagé; J6: serein
J1: Corte gare, 396m - Corte citadelle, 502m - Passerelle Rossolina, 760m - ravin de Castagnolu, 1055m;
J2: ravin de Castagnolu - Bergerie de Cappellaccio, 1653m - Pont de Frasseta, 900m - Bergerie de Timozzo, 1513m;
J3: Bergerie de Timozzo - Lavu del Oriente, 2061m - combe de Timozzo, 2179m, 2148m;
J4: combe de Timozzo - Lavu del Oriente - Gorges de la Restonica, 1051m; Bergerie de Grotelle, 1370m - Lac de Melo, 1711m - Brèche de Goria, 2143m - Lac de Goria, 1852m - Bergerie de Giovannaccia, 1632m;
J5: Bergerie de Giovannaccia - Bergerie de Vaccaghia, 1596m - Lac de Nino, 1743m - Bocca a Reta, 1883m - Bocca San Pedru, 1452m - Castello de Vergio, 1411m;
J6: Camping Communal de Porto, 14m - route de Piana, 137m; Tête de Chien, 398m - Château Fort, 332m - Tête de Chien; Le Pont de Porto, 38m - Camping Communal de Porto
sous tente:
J1: ravin de Castagnolu, 1055m;
J2: Bergerie de Timozzo, 1513m;
J3: Combe de Timozzo, 2148m;
J4: Bergerie de Giovannaccia, 1632m;
J5+J6: Camping Communal de Porto, 14m
+4594/-3749 (844/-195 + 1256/-798 + 730/-95 + 988/-1797 + 539/-760 + 237/-104)
66km (11 + 14 + 3 + 12 + 17 + 9)
30 3/4h
J1: 4 3/4 (1/2 + 1 1/2 + 1 1/4 + 1 1/2);
J2: 6 1/4 (2 1/4 + 2 + 2);
J3: 3 (2 + 1);
J4: 8 3/4 (3/4 + 2 1/4 + 1 1/4 + 1 1/2 + 1 1/2 + 1 1/2);
J5: 5 1/4 (1 1/4 + 1 1/6 + 1/3 + 1 1/2 + 1);
J6: 2 3/4 (1 + 1/2 + 1/2 + 3/4))
II+, A-B: de la Bergerie de Timozzo au Lavu del Oriente: quelques marches hautes 0+, contournement de la traversée du ruisseau par la falaise I sur 15m, puis 0+; après le Lavu del'Oriente: des marches et dalles I-, champs de neige jusqu'à la crête; au Lac de Melo par les Echelles: des marches hautes 0+, puis une chaine A-B, I et trois échelles avec main courante; à la Brèche de Goria: un passage court au milieu I, vers la brèche de plus en plus raide I-, dernier mur II+ sur 4m (attention : un bloc qui bouge); descente au Lac de Goria: au début une dalle I-, puis un passage à-pic (~III sur 5m) contournable par le ravin à droite I+ au début puis 0+, après très penible 0+; descente du Lac de Goria: penible 0+/I-; sentier le long de la côte: 0+ sur 10m; de la Tête de Chien au Château Fort: quelques marches hautes
4: Gorges du Tavignano: par endroit 3, un passage après la passerelle 4; montée au Plateau d'Alzo 1-2; descente dans les Gorges de la Restonica 2; montée à la Bergerie de Timozzo 1; au Lavu del Oriente 2, falaise 3, après le lac traversée sur une dalle 3; Les Echelles 3; à la Brèche de Goria 3; descente de la Brèche de Goria 4 (attention : traversée en haut des grosses falaises); descente après le lac 2-3 (attention : des falaises près du chemin); de la Bocca a Reta à la Bocca San Pedru 3; sentier le long de la côte 2; de la Tête de Chien au Château Fort 3
J1: bon chemin pavé, bien balisé: d ; J2: personne entre les deux gorges et à la Bergerie de Timozzo: a; J3: personne vers le Monte Rotondo: a; J4: quelques randonneurs vers le Lavu del Oriente : b, des bouchons au Lac de Melo : e, solitude pour le reste de la journée : a; J5: GR20 : d; J6: b, dans les Calanches : e
Toulon gare-port, Bastia port-gare, Camping Communal de Porto - route Porto-Piana, Toulon port-gare, Grenoble gare-Chavant (9km, 200m); auto-stop: route de Restonica - Bergerie de Grotelle, Col de Verghio - Porto, route Porto-Piana - Tête de Chien, Tête de Chien - Pont de Porto, route Porto-Piana - Piana - Cargèse - Ajaccio
En juin on fait une véritable expédition dans la Corse sauvage. On avait planifié plusieurs variantes depuis deux mois. On était prêt pour survivre hors civilisation pendant 6 jours.
J0 : Vers midi on prit le bus Grenoble-Valence et puis le TGV à Toulon. On avait un peu de temps pour se balader dans la veille ville, le bateau sculpture et le quai moche avec ses yachts. Le ciel était de plus en plus couvert. À 18h on était dans salle d'attente et on s'amusa à jouer le jeu aux cartes Schnapsen jusqu'à l'embarquement à 19h30. La pluie commençait. Donc on resta à l'intérieur du bateau pour manger. Puis on essaya de dormir dans les fauteuils, qu'on avait réservé, mais il marchait mieux coucher par terre.
J1 : Après une nuit avec peu de sommeil on se réveilla à 6h. On sortit sur le point pour observer le débarquement à 7h à Bastia. On fit une boucle par la ville, Place St Nicolas et Vieux Port avec nos sacs assez lourds. En attendant à la gare Audrey coupa les petits matelas en mousse pour doubler les sangles de son sac a dos. On prit le train à 9h. La rame était déjà dans la gare. Après 8h30 elle était mise en marche. On pensait que c'était le train annoncé pour 8h45, mais le train ne partit pas. Vers 9h on demanda et on put entrer dans le train. Entretemps il était déjà vers 9h15 et il n'y avait toujours pas de conducteur. Soudainement un autre train arriva. Le conducteur changea directement dans notre train et le train partit. Le contrôleur fit le checklist pendant les premiers arrêts. Le chemin de fer est vraiment impressionnant. On put avancer à la tête du train et regarder les virages, rochers et viaducs par le pare-brise à côté du conducteur. On décida de prendre la variante par les Gorges de Tavignano à cause de risque d'orage. À 11h15 on arriva à Corte. Le bourg perché sur une colline brillait au soleil devant un fond aux nuages grises et montagnes en roche rouge. On fit des courses. La grande partie on avait déjà achetée à Grenoble, sauf les produits frais. On monta les marches au bourg et acheta du pain au boulanger. On passa par la citadelle. On rata un peu le chemin au début. Il y avait beaucoup de monde et le chemin était bien pavé. Après une cabane on fit une pause. Puis, les gorges commençaient avec ses énormes falaises en granite. Il faisait beau avec quelques nuages parfois assez gris mais sans pluie. Il faisait assez lourd. Les gens souriaient quand ils voyaient nos sacs. À 16h on atteignit la passerelle. Audrey fit des étirements. On discuta comment continuer, comme on n'irait pas arriver au Plateau d'Alzo. En plus il y aurait un risque d'orage pendant la nuit et donc on ne voulait pas vraiment dormir là-haut. On décida de marcher jusqu'à 18h et planter la tente dans la forêt. Finalement, on n'irait jamais passer la nuit aux endroits prévus pendant tous les six jours qui venaient. On chercha un emplacement près de la bifurcation dans le vallon de Castagnolu. Il y avait des traces de sangliers partout. Il fut 18h et on était assez fatigués. Trop près du ruisseau il était assez bruyant. On vit un abri sous un toit rocheux énorme, mais c'était trop mouillé et il y avait des crottes. Donc on continu a un peu. Peu après on trouva un emplacement sans d'arbres trop hauts. Un autre abri rocheux n'était pas loin. On mit la tente. On voyait des vaches sauvages et tous les arbres étaient noircis d'incendies, mais il était trop tard pour chercher un autre endroit. On fit des gnocchis avec tomates sèches. Il faisait toujours assez lourd. Le brouillard commença à descendre. On se fit des massages des épaules. Pendant la nuit on entendait des sangliers. J'essayai les chasser en faisant de bruit avec les bâtons, mais ils s'étaient peu impressionnés. Vers 1h il commença à pleuvoir, de plus en plus intense. Audrey était inquiétée de l'orage et des animaux, mais finalement nous deux eûmes très bien dormis.
J2 : À 7h30 on entendait toujours de la pluie. On prit notre petit déjeuner avec thé, pain et miel. On fit les sacs, mit les ponchos, plia la tente et vers 9h15 on partit doucement. La pluie s'arrêta bientôt. On rencontra deux salamandres avant de sortir sur le plateau. La bergerie était au soleil. On traversa et déjeuna à 12h sur la terrasse de la bergerie Santini déserte. Lentement le brouillard montait des Gorges de la Restonica aussi impressionnantes. Monte Rotondo en face, le but pour demain, était caché. À 13h on descendit les lacets assez plats. Le bruit de la Restonica devenait de plus en plus fort. À 15h on arriva sur la route goudronnée. On décida d'aller jusqu'à la Bergerie de Timozzo. L'étape qu'on avait prévue serait de toute façon plus possible. On avait sous-estimé le poids de sac en montant. On se débarrassa du sac poubelle dans une benne au bord de la route. Il y avait beaucoup de voitures et motos avant qu'on tourna sur une piste forestière. On prit de l'eau dans le ruisseau de Timozzo, un torrent assez violent. On monta sans arrêt et arriva à 17h45 à la ville bergère sans avoir vu personne. L'endroit était très joli et bien camouflé dans le versant de montagne. Il était ensoleillé. Je tendis la tente pour la sécher. On dîna des soupes et prit encore plus de l'eau du torrent. Des nuages gris arrivaient de l'ouest qui tournaient en nuages roses en arrivant à l'est.
J3 : On eut une nuit calme sans animaux. À 5h il commença à pleuvoir, de plus en plus fort. Á 7h on mangea le petit déjeuner de nouveau à l'intérieur. Il n'avait pas l'air s'arrêter. Il y avait des nuages gris partout. On passait le temps en lisant des livres. On irait faire une décision à 11h. Si il n'aurait pas arrêté on irait descendre, sinon monter. Après 10h il s'arrêta et on voyait quelques éclaircies. On fit les sacs et vers 11h on monta vers le Lavu del'Oriente. Le sentier était assez raide et il y avait des marches hautes. Soudainement la pluie reprit. On mit les ponchos. Trois minutes plus tard la pluie termina. Sur un replat à 1900m il fallait traverser le ruisseau, mais il était trop gros, même pour s'approcher. Tout était inondé. Je repérai un passage par la falaise à droite du ruisseau. Il y avait un petit névé à la base. Après une cheminée de l'escalade facile il fallait suivre une rampe à gauche. Je fis deux aller-retours en deux étapes pour monter le sac d'Audrey. Puis on monta par des dalles vers le lac, où on arriva après 13h sous quelques rayons de soleil. Le vent fit assez fort. Du coup on déjeuna à l'abri du vent. Monte Rotondo était toujours dans le brouillard. On continua après 14h le long des cairns. Les conditions n'étaient pas faciles : tout coulait. Il y avait des ruisseaux partout et il fallait chercher des traversées. Une fois je testai un gros caillou au milieu du ruisseau. Finalement il bougeait et je presque tombai dans l'eau. Je me mouillai le mollet. Finalement on trouva un passage en utilisant les branches d'un arbuste. Puis il y avait quelques passages plus raides et exigeants. Arrivé sur le prochain replat il était de nouveau impossible de traverser le ruisseau. On fit un détour à gauche et rejoignit les cairns par les éboulis. Tout cela fit nous gâcher beaucoup de temps. Puis il fallait même monter sur un névé. Là, il commença de nouveau à pleuvoir et Audrey voulait plus continuer. La pluie et le vent se renforçaient. Aussi le brouillard descendait. Elle me convainquit de retourner au replat pour se mettre sous la tente. À 16h on mit la tente sur l'endroit le plus sec et élevé sur 2100m, mais quand même que 30cm au-dessus du ruisseau de l'eau profonde, claire et froide. On mit la tente le plus vite possible parce qu'il flottait de plus en plus intense. On mit les sacs dedans et arrangea des gros cailloux autour de la tente pour se protéger un petit peu des eaux. Puis on se mit dans la tente, mangea de la semoule. Peu plus tard la pluie s'arrêta.
J4 : Pendant la nuit le vent fit de plus en plus fort. Après 3h il y avait souvent des rafales qui compressaient la tente jusqu'au niveau de mon nez en couchant. Moi, j'essayai de dormir, mais Audrey était un peu stressée et à 4h30 elle commença à lire son policier. Soudainement, le crochet de l'apside s'arracha. Je le remis et il tenait jusqu'au matin. Le soleil se leva entretemps. Je sortis pour regarder l'état de la tente. Ella avait bien tenu à part d'une boucle de fixation de la sustente arrachée. Le ciel était complètement dégagé, mais il fit toujours un vent de tempête. Quoi faire ? Pour atteindre le Monte Rotondo il faudrait toujours monter le névé raide, qui ne semblait pas une bonne idée sans crampons. Donc, on décida pendant le petit déjeuner qu'on irait descendre et remonter en stop au bout de la route. On partit après 6h. En général il faisait plus sec qui rendait les passages d'escalades plus faciles. On longea le lac agité comme la mer et descendit par la même voie par la falaise. Je fis des aller-retours et descendis mon sac en rappel par la cheminée. Le vent fit très désagréable. On rencontra 4 groupes de randonneurs au niveau de la Bergerie de Timozzo. Á 10h on atteignit la route. Il y avait beaucoup de circulation. Après deux minutes d'attente on monta déjà avec un couple âgé. On avança lentement à cause de la route étroite bouchée. On monta au refuge et déjeuna dans le pré en face d'une grosse cascade. Il y avait des nuages gris au fond du vallon. On partit à 11h. Il y avait beaucoup de monde en baskets et sandales sur le sentier pourtant exigeant. On doubla tout le monde malgré nos sacs. Pour le sentier normal au Lac de Mélo il faudrait traverser la Restonica qui était impossible sans enlever les chaussures. Donc on prit le sentier des Echelles. Sans veste il faisait trop froid á cause du vent et avec veste il faisait trop chaud. Il fallait franchir des passages avec des chaînes et trois escales. La rouche était tout mouillée. Vers 13h30 on arriva au Lac de Melo. Les nuages étaient assez bas, mais en train de se lever. On continua vers le Lac du Capitellu. Le sentier était très, très raide et caillouteux. Sur le replat, avant que le sentier remontât, on traversa le ruisseau à droite dans la combe vers la Brèche de Goria sur un sentier cairné et par endroit balisé orange/rose. On passa devant un joli abri en pierres. Le sentier semblait peu emprunté et monte souvent dans le lit du ruisseau. Après avoir escaladé une marche haute on voyait un petit névé en haut de la combe et la brèche marquante à droite. Il fallait grimper de plus en plus. Les derniers 4m sont difficile. Je montrai les prises à Audrey et pris son sac. Finalement elle passa sans problème. On s'arrêta un peu sur la brèche à 16h pour profiter de la vue grandiose et vertigineuse au Lac de Goria, Lac de Nino et Monte Cinto. La descente n'irait pas être facile non plus. Il y avait une dalle et après un passage qui semblait trop dangereux avec nos sacs. Heureusement je trouvai un contournement par le couloir à droite. Après un pas d'escalade au début on pouvait descendre dans les cailloux. Je fis un aller-retour pour alléger Audrey de son sac. Le sentier qui suivait était très mauvais, peu cairné et parfois exposé. On avança très lentement, en plus on était déjà fatigué. La descente semblait interminable. À18h on arriva au lac dans une ambiance très jolie. Je cherchai un endroit pour Audrey pour traverser le ruisseau a niveau du lac. La continuation de la descente était toujours cassante. Je n'avais pas bien regardé la carte et donc on rata la traversée du ruisseau en haut de la cascade. On ne remarqua que devant les gorges et voyait le sentier à l'autre côté. On ne savait même pas s'il serait possible de traverser plus pas. Quand même on suivit la sente dans les gorges et après un petit passage d'escalade on trouva vraiment un passage, mais il y avait trop d'eau et le courant était trop fort. Donc on continua de lutter par les vernes et trouva un autre passage moins risqué. On rejoignit le sentier. Comme indique sur la carte il fallait traverser le ruisseau une deuxième fois plus bas. De nouveau on trouva pas de passage. Il était déjà après 19h. J'essayai de jeter de gros cailloux dans l'eau, mais il restait impassable. Finalement, on décida de traverser en sandales à un endroit où le courant semblait moins fort. On prit de l'eau. En attendant à Audrey, je vis un crâne de sanglier dans les herbes. On arriva à la Bergerie de Giovannaccio à 19h30. On regarda les ruines de la bergerie et trouva un emplacement propice à mettre la tente un peu á l'abri du vent. Le temps était dégagé. Pour se gâter après cette journée fatigante on mangea la boîte de Cannelloni que je portais à travers des montagnes. On attendit les premières étoiles. Il faisait assez très froid, même l'haleine devenait visible. On se chauffa aux bougies et se coucha à 22h30. J'oubliai de fermer la sustente complètement. Je me réveillai au milieu de la nuit et j'avais trop froid. Je me mis encore ma veste au-dessus du polaire.
J5 : On se leva à 7h. Les sommets autour étaient déjà au soleil. Il faisait grand beau. Il était la première fois qu'on pouvait prendre le petit déjeuner à l'extérieur de la tente. On partit à 8h20 on montant autour d'une butte rocheuse. On traversa vers la Bergerie de Lenze. Il y avait beaucoup de petites vaches et chevaux sur ce beau plateau large avec ses couleurs de vert fort. On prit le petit sentier après le ruisseau à droite et descendit dans la plaine où on tomba sur le GR20. On rencontra plusieurs randonneurs. À la Bergerie de Vaccaghia il y avait une vingtaine de tentes entre les cailloux. Le trafic devrait être incroyable en juillet et août. Un groupe de 20 chevaliers était en train de partir. On observait un troupeaux des chèvres dans l'enceinte. Quand les chevaux étaient partis, le berger les libéra. On continua sur le sentier presque plat et souvent boueux. Il y avait des hêtres énormes. Après une dernière traversée de ruisseau le sentier grimpe un peu dans un vallon large courbé avec des prés verts et un réseau de rivières. Il y avait beaucoup de randonneurs, mais pas encore gênant. On atteignit Lac de Nino vers 12h. C'était encore un peu tôt pour déjeuner, mais l'endroit est tellement joli, donc on monta vers la Bocca a Reta. On avait une vue de Paglia Orba et Monte Cinto jusqu'au Monte Rotondo. Des randonneurs arrivaient partout. À 13h on continua en passant par des chevaux assez petits et des toutes couleurs. Finalement on voyait la mer, même si dans la brume. Après une traversée du flanc sud-ouest du Capu a u Tozzu et une petite remontée sur la crête on bascula au versant nord où on descendit en lacets longs à la Bocca San Pedru. Il y a un oratoire et beaucoup des vaches. On ne s'arrêtait pas longtemps à cause du vent. Après une petite descente, le chemin complètement plat longe le versant ouest pendant une heure. Finalement il remonte au Castello de Vergio, où on arriva vers 16h. On décida de descendre en stop jusqu'à Porto pour profiter du samedi à Porto. On rencontra deux Hongrois sur le parking. L'un parlait très bien français. Il s'était blessé la cheville au GR20 et donc ils étaient forcés d'abandonner. La vallée est très impressionnante. Certainement on fera les Gorges de Spelunca la prochaine fois. La route passe des falaises rouges et les villages perchés, Evisa et Marignana. On s'arrêta au Ponte Vecchio et à Ota pour profite d'une bière au Bar de Chasseurs avec nos nouveaux amis. Après avoir fait des courses on mit la tente au Camping Municipale. Il n'y avait pas grand monde. On prit la première douche après 6 jours, mangea Gnocchi-Brebis et regarda le coucher du soleil. Il y avait quelques gouttes de pluie vers 23h, mais la nuit restait très calme pourtant assez chaud.
J6 : On se leva à 8h et décida de rester encore une nuit à Porto. Après le petit-déjeuner on alla à la plage. Il y avait des grosses vagues d'un mètre et l'eau faisait 22°. On nagea, prit une douche et après 11h on partit le long de la côte. On continua de monter par les broussailles avec quelques jolis points de vue. Arrivé sur la petite route goudronnée il faisait assez chaud. Vers midi il n'y avait pas beaucoup de voitures, mais après 5 minutes une vieille Mercedes nous amena à la Tête de Chien, un rocher en forme de tête de chien ou sanglier. Depuis là un sentier part vers un point de vue. Il y avait beaucoup de monde, même si le sentier n'était pas anodin. La vue sur la mer était super belle. On rencontra le couple qui nous avait amené dans la Restonica. On déjeuna avec des guêpes et se mit à l'ombre jusqu'à 16h lisant des livres. On remonta à la route. Après 5 minutes d'attente un couple nous ramena en village. On fit des courses et se balada par le village. On trouva un resto sympa et dîna là-bas. Bien sûr on rencontra le même couple encore une fois. Avant de se coucher on regarda le coucher de soleil. Malheureusement il y avait trop de nuages, mais encore plus grosses vagues. La nuit était tranquille.
J7 : On partit après 9h pour monter à la route vers Ajaccio. C'était difficile de trouver un bon endroit pour le stop. On essaya plusieurs fois, mais personne ne s'arrêta. On monta jusqu'à un parking. 15 minutes plus tard un couple du Nord en Cabrio nous emmena jusqu'à Piana. On eut aussi de difficultés de trouver quelqu'un sur la place devant l'église. Donc on marcha un peu jusqu'après la station service. Là, on n'attendait que 2 minutes. un couple âgé nous amena jusqu'à Cargèse. Une dernière fois on vit notre couple passer pendant qu'on déjeuna au soleil. Vers 13h on continua avec un couple Québécois à Ajaccio. Ils nous déposèrent juste devant le port. On avait beaucoup jusqu'au départ du bateau. Donc on fit une boucle le long du quai, prit une glace, une bière et une soupe au quai de Yachts. Après 20h on était dans la salle d'attente. Le bateau partit avec un peu de retard. On dormit comme des ours sous l'escalier. Le bateau arriva à l'heure à Toulon. On acheta du pain à chocolat et se reposa avant que le train partit après10h. On arriva à Grenoble à 14h.