Fred Nouguier, Iana Dimitrova, Yannick Hennequin, Peter Schrammel
dégagé
Col de Sarenne, 1999m - Lac du Cerisier, 2448m - Col du Cerisier, 2683m - Col de Sarenne
902m
10km
4h (1 1/2 + 1 + 1 1/2)
montée au Lac du Cerisier : sentier bien cairné montant par le point 2181
Fred proposa cette sortie sur la face sud de l'Étendard. On se retrouva à 9h chez Yannick et après avoir cherché Iana on monta les 21 lacets à l'Alpe d'Huez. Il y avait pas mal de cyclistes. On était suivi par un troupeau de motos sur la route au Col de Sarenne, d'où on démarra à 11h15. Il faisait super beau. On prit la traversée de fois montant, de fois descendant. On l'avait déjà faite en VTT l'été précedent. Puis on suivit une petite sente cairnée dans la Combe du Cerisier. On rigola qu'il n'y aurait pas de l'eau dans le lac à cause de la sécheresse. Et on se sentit confirmé quand on arriva au premier replat : on ne trouva pas le lac. On continua à monter au deuxième, où on vit un tout petit lac. On déjeuna et profita de la belle vue à la Meije et les couloirs de la Sarenne. Soudainement, quelques chamois apparurent en haut d'un couloir et descendèrent dans la pente enneigée. Il en avait une dixaine au début et de plus en plus on vit une bonne trentaine. On les observait pendant trois quart d'heure comme ils jouaient dans la neige. Après 14h on continua à monter vers le Col Cerisier. Comme Fred et moi déjà soupçonnâmes, le vrai lac se trouvait un peu plus au fond de la combe. En fait il est assez grand avec une couleur de beau bleu foncé. Un mâle chamois descendit vers nous et traversa tout proche devant nous pour s'échapper le long de la Crête du Cerisier. On monta dans le pierrier, puis par une petite barre rocheuse avec plein de traces de chamois et un ravin avec encore plus de traces au col, qui se trouve entre des énormes tourelles et pointes de roche. On s'épargna le petit sommet à côté qui n'est peu plus qu'un tas de cailloux. En face on vit le glacier Pic Bayle, la Vanoise et les Aiguilles d'Arves. Le versant nord du col était un grand névé, qu'on descendit en skiant. Yannick l'essaya sur ses fesses. Il y avait encore plus de champs en longeant le versant vers l'est, jusqu'à ce qu'on trouvât finalement un passage pour descendre au fond du vallon. En attendant à Iana et Fred on entendait le forte bruit du ruisseau qui coulait sous la fin de la langue de névé, d'où il sortait vers le grand replat Grand Sablat, un système de petites branches de ruisseau. Soudainement on repèra un gars bronzant sur un gros cailloux de la moraine. On voulait encore aller voir la cascade se jetant dans le vallon de Ferrand, mais trop au sud, donc on commença à retourner toute de suite sur la traversée interminable. On arriva à la voiture à 17h15.