Georg Haberfehlner, Peter Schrammel
serein
Grenoble, 212m - St-Égrève, 210m - Le Molaret, 1115m - Aiguille de Quaix, 1143m - Quaix, 528m - St-Égrève - Grenoble
1221m
40km
3 3/4h (1/3 + 1 1/3 + 3/4 + 1/2 + 1/2 + 1/3)
+++, III/C-D: montée au Molaret +; première descente ++ avec des passages +++; montée vers l`Aiguille de Quaix souvent assez raide +++ avec 50m poussage obligatoire, puis ++ jusqu`au pied de l`aiguille; montée sur le sommet: escalade moyenne: 15m I, puis 25m III avec des cordes fixes (C-D, sans elles la descente est très tendue!!!), puis un pas de 3m III avec des cordes fixes (C), à la fin 6m II+; descente à Péfesset parfois assez cahoteuse ++, une marche (presque?) inroulable; descente vers St-Égrève +++
sommet de l`aiguille: montée sans encordement seulement pour les grimpeurs avertis! Equipement de via ferrata ou une vache utile pour s`auto-assurer dans les cordes fixes, mais pas vraiment approprié. En fait véritable montée en cordée et descente en rappel necéssaire: une longeur 25m, 3 spits en place.
En fait on voulait faire le Grand Veymont, mais j`avais eu un problème d`estomac pendant la nuit. Le matin il allait mieux, et je voulais quand même faire quelques chose. Du coup, on tempta notre deuxième essai à l`Aiguille de Quaix. Je me retrouva à 13h30 avec Georg sur le pont à travers de l`Isère. On monta par Proveyseux, Planfay au Molaret, un peu moins rapide que la première fois. Puis, on prit la descente courte et marrante avant de monter au col - cette fois en prenant la bonne piste forestière. Au début c`était assez boueux, après assez raide, mais bien à pédaler. La deuxième moitié était souvent trop raide, pourtant. Puis la piste continua en montée et descente sur la crête. Sur un sentier, on contourna l`aiguille par l`est. On enchaîna les vélos et grimpa au sommet. Un gars méditait sur une des tourelles sur la crête au sud du sommet. Quant au niveau d`escalade, la montée est assez éxigeante. La vue est très jolie : Chartreuse avec La Pinéa et Chamechaude, Le Néron, et Vercors ; après 16h on attaqua la descente. Deescalader l`aiguille aurait été assez chaude s`il n`y avait pas de cordes fixes. On prit quelques photos sur les tourelles. La descente poursuivit d`une manière joueuse avec quelques épingles avant de retomber sur le chemin connu. Soudainement ma roue avant creva. Comme j`avais des tubeless, je ne hesita pas longtemps et mis une chambre à l`air. 5 minutes plus tard on continua la descente cahoteuse à Péffesset, d`où on bascula à l`autre versant et avala la descente connue, exigeante et exposée dans les flancs raides du Néron à St-Égrève. On atteignit Grenoble après 18h.