Georg Haberfehlner, Peter Schrammel
dégagé, dégradation pendant l'après-midi: nuageux et quelques flocons de neige, -5°, un peu venté au sommet
Le Recoin, 1670m - Col de l'Aiguille, 1816m - Brèche Robert Nord, 2050m - Petit Sorbier, 2502m - Lacs Robert, 1998m - Grand Van, 2448m - Col des Lessines, 2104m - Croix de Chamrousse, 2253m - Le Recoin
1698m
14km
5h (1/4 + 1 + 1 1/2 + 1/2 + 1 + 1/4 + 1 + 1/4)
II-III: quelques passages merdique dans le bois vers les Brèches Robert, traversée des pentes 35-37° de la brèche vers les lacs; Grand Sorbier: première pente <37°, replat, pente <37°, dernier resaut 43° (déchaussage requis selon les conditions), variante de descente choisie <36°; Grand Van: premier gradin après le Col des Lessines <35°, reste <32°, descente côté Petit Van <37°
risque d'avalanches 2: mauvaise neige sur toutes les expositions: neige tassée et dure, cartonnée, par endroit souflée et même glacée, parfois jusqu'à 20cm de poudre transportée par le vent
On n'a pas eu du pot quand on voulait faire du ski à Villard-de-Lans la semaine passée, mais il y avait trop de vent - cette fois le temps serait plus favorable. J'avait attendu la proposition de Gilles, mais il ferait un truc trop étendu. Après un spectacle de l'opera je n'ai dormi qu 5h, quand même on s'est retrouvé à 7h15 à la gare routière. Comme toujours il y avait une queue longue: on voulait prendre le bus à 7h45 à Chamrousse et finalement on a juste attrapé celui-là à 8h15 (!!!). À 9h45 on a enfin chaussé les ski et on est vite monté au Col de l'Aiguille. Une courte descente nous a permis rejoindre la trace de monter vers les brèches Robert. La neige n'était pas mal, mais c'était aussi à l'abri du vent en bas. Les caravanes se bougeaient vers le haut - on a doublé beaucoup de monde et observé des randonneurs de ski ayant peur de la descente. Par hasard on a pris la brèche nord, mais les deux sont plus ou moins pareilles pour rejoindre la trace montante vers le Sorbier. Il y avait déjà quelques uns qui descendaient sur la neige cartonnée. Le début est assez raide (jusqu'à 37°), après ça continue plus plat. On a repéré eux couloirs descendants qu'on pourrait emprunter si accessible. Sur la dernière pente sous la crête sommitale un couple descendu par un couloir du Grand Van nous a doublé. Sur le dernier ressaut il nous fallait déchausser et grimper à pied la dernière partie (43°). Le Grand Sorbier était complètement soufflé, quand même le couple préférait y monter. Après avoir profité de la vue panoramique, nous sommes descendu côté est pour trouver le couloir. C'était cartonné, dur, parfois même glacé. On a pris le couloir moins étroit et moins raide à gauche, mais il y aurait aussi la possibilité de descendre tout droit, mais on ne savais pas si on pourrait y sortir. La neige était un petit peu cartonnée, mais la partie inférieure n'était pas si mauvaise. On a remis les peaux à 14h15 pour attaquer la montée vers le Grand Van. Nous nous sommes rencontrés des gens qui aimaient communiquer en allemand. Après le Col de Lessines il y a un court tronçon raide et après un replat une pente moyenne mène au sommet. Le temps se dégradait très rapidement du soleil au col aux giboulées de neige et visibilité réduite au sommet. On a pris la deuxième partie du déjeuner et on est descendu par les pentes exposées nord au col - neige pas terrible. On a remis les peaux une dernière fois et nous sommes remontés à la Croix de Chamrousse, où on se trouvait presque dans le brouillard. On est descendu la ligne directe sous la téléphérique. Il y avait un nuage en haut et une éclaircie à la station du Recoin. Dans le premier bus il n'y avait plus de place, donc on a attendu le deuxième qui partait 15 minutes plus tard et nous a ramené à Grenoble. Après une douche on a dîné ensemble chez Georg.