Chartreuse
France
2010

Roc d`Arguille et Bec Charvet


6. 2. 2010

Frédéric Nouguier, Yannick Hennequin, Anne, Peter Schrammel

Temps

brouillard, couvert, une petite éclaircie

Intérêt 

***: "ski sanglier" dans la forêt, parfois trop dense

Itinéraire

Col du Coq, 1434m - Pravouta, 1760m - Roc d`Arguille, 1768m - Perquelin, 959m - Col des Ayes, 1538m - Pravouta - Habert de Col du Coq, 1336m - Bec Charvet, 1738m - Habert de Col du Coq - Col du Coq

Dénivelé

1704m

Distance

14km

Horaire

6 1/4h (3/4 + 1/3 + 1 1/3 + 1 1/4 + 1/2 + 1/3 + 1 + 1/2 + 1/4)

Endurance 

***: "ski sanglier" dans la forêt, parfois trop dense

Difficulté 

II-III: Pravouta face ouest court resaut 37° II, Roc d'Arguille I, descente à Perquelin <36° II, Col des Ayes I, Pravouta face est <33° II, descente face sudouest 32°, Bec Charvet <35° beaucoup de conversion sur la crête-forêt II-III

Danger 

4: attention sur la crête boisée au Bec Charvet; sommet du Bec Charvet

Fréquentation 

d

Commentaires

risque d'avalanche 3; 50-60cm de poudre lourde, mais quasiment tout tracé dans les forêts

Récit

Après avoir cherché Anne à Fontaine on est monté au Col du Coq. La route était enneigée et il y avait plein de monde sur le parking mal dégagé. Tout était dans les nuages quand on a démarré à 8h40. On est monté l'autoroute vers Pravouta en passant le superbeau paysage hivernal avec des petits cristaux sur les branches. Il avait beaucoup neigé les jours précédents et la dernière pente de 50m était assez raide. Quand même il y avait une bonne trace - une vingtaine de randonneurs a déjà passé là depuis ce matin. J'ai demandé aux autres de laisser d'espace, en moins 15m,. Fréd était en avant, Yannick derrière moi qu'il me fallait mettre en garde plusieurs fois de respecter la distance. Soudainement Fréd a arrêté: Il disait qu'il a entendu un "wumm" juste avant un dernier virage pour sortir de la pente. On attendait à distance au bord de la pente ouverte et on est sorti un par un. Sur le sommet, c'était un petit peu venté, donc on a continué toute suite - descendu et remonté au Roc d'Arguille. Là, c'était aussi trop bas pour sortir des nuages, mais tout à coup il y avait une éclaircie: On voyait un petit bout de la Dent de Crolles, après Chamechaude et les Lances de Malissard. Dix minutes plus tard on ne voyait plus rien et on a attaqué la descente: On est sorti du plateau vers le nordest par un pré raide. Puis il faut tirer toute de suite à gauche où commence un goulet-couloir sous un mur surplombant qu'on ne peut pas (et faut pas) rater. La suite était une descente parfois pénible dans la forêt jusqu'à une route, où on a tiré 50m à droite pour descendre par la forêt moins dense. Parfois c'était bien à skier en suivant la combe, mais parfois les aulnes étaient trop embêtants. Après on tombe sur une deuxième route où il faut tirer à droite un petit peu, la forêt devient encore plus dense avant arriver à une clairière qui mène jusqu'à la route de Perquelin. Avant 12h on a remis les peaux pour remonter au Col des Ayes. Fréd et Yannick faisaient la course après une fille, mais ils avaient mal à l'attraper. Moi, je restais tranquille derrière avec Anne: La montée nous semblait assez long parce que le chemin n'était pas pentu sauf vers la fin et il y avait beaucoup de raquetteurs, dont une trentaine sur le col. Le vent soufflait assez fort quand on avançait vers Pravouta dans le brouillard dense. Pour la descente on avait du mal à trouver la première pente à cause de la visibilité réduite au début, mais après il y avait la belle neige en descendant une clairière presque boisée jusqu'aux anciens téléskis du Col du Coq. On a remis les peaux pour remonter sur l'ancienne piste le long des ruines de téléski vers le Bec Charvet. Quand on arrive au pied de la dernière pente qui se dresse énormément vers le haut, il faut tirer à droite pour joindre une crête boisée. Là, il faut contourner une barre rocheuse sur la droite et après monter en conversions étroites jusqu'au sommet plat, qui était aussi dans les nuages. Pendant la descente par la forêt je voulais éviter la crête et tirer vers la piste après, mais on est descendu trop et donc il fallait faire une traversée merdique de la forêt pour rattraper le dernier tiers de la piste. On est descendu - la neige était cependant lourde - et remonté au Col du Coq, où cette journée pas mal se terminait à 17h ayant effectué un véritable test de la colle de peaux (mis/enlevé 5 fois).



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