Georg Haberfehlner, Peter Schrammel
couvert, rares éclaircies, sommet dans les nuages
Grenoble, 212m - St-Nizier-du-Moucherotte, 1168m - Lans-en-Vercors/Les Bernards, 1041m - La Sierre, 1383m - Le Moucherotte, 1901m - St-Nizier-du-Moucherotte - Grenoble
2058m
54km
7 1/4h (2 + 3/4 + 1/2 + 1 + 1 + 1 1/2)
++++: des pistes faciles jusqu'au Désert de l'Ecureuil (+), aprés des sentiers un peu techniques jusqu'à la route avant la Tour sans Venin (+++), montée facile sur la piste de l'ancien tramway Grenoble-Villard-de-Lans (+), tronçon des jolis sentiers à St-Nizier (++), des descentes/montées sur des sentiers et routes forestières faciles (++) à Lans-en-Vercors avec un court tronçon peu roulable après Plainevie, montée facile jusqu'à la station de la Sierre (+), ensuite des pistes assez cahoteuses et raides aux Virets (++), sur des pentes herbeuses (+) et une route rocheuse (++) au collet sous le sommet, après poussage au sommet; descente du sommet technique mais faisable (+++), ensuite des passages de poussage/portage et passages roulables parfois assez difficiles (++++), quasiment portage continu entre 1630 et 1570 (peut-être mieux de prendre l'ancienne piste), traversée un peu chiante vers les Trois Pucelles, descente assez roulante à St-Nizier (+++), puis piste de descente (difficile au début, mais après bien marrante +++) jusqu'à la Tour sans Venin, des petits sentiers (pas sur la carte) par le Bois des Vouillants +++, descente finale à Fontaine ++++
Désert de Rousseau barré à cause de chute de pierres
Du temps solide et pas trop chaud était prévu, donc Georg et moi s'apprêtions à attaquer le Moucherotte, un tour désiré depuis l'arrivée à Grenoble. Depuis la ville le sommet semble tellement proche, mais il y a au moins 1800m de dénivelé à surmonter. Quand je regardais par ma fenêtre le matin il ne faisait pas du tout beau, le ciel était couvert et on sentait presque la pluie dans l'air. Quand même on est parti à 8h30 et on est monté par Fontaine, Pré Raymond et le Désert de l'Ecureuil comme le Désert de J-J Rousseau était barré à cause du risque de chute de pierres. Puis on a pris un sentier un peu plus technique à la Tour sans Venin avant suivre la trace de l'ancien tramway Grenoble-Villard-de-Lans, qui monte évidemment doucement, mais elle est pourtant parfois pas mal cahoteux et le passage des deux tunnels donne un sentiment étrange quand on ne voit pas du tout le sol. À partir des lotissements au pied des tours impressionnantes des Trois Pucelles on a emprunté quelques jolis raccourcis sur des singles, que Georg a déjà repéré lors de ces sorties vespérales. Après St-Nizier on a suivi une piste qui longe la route. À un centre de vacances on se retrouvé soudainement devant une clôture. On a pris quelques minutes pour trouver le vrai chemin qui était reporter plus vers la route et rejoint la piste peu plus tard. Une descente et remontée mène au Croix de Lichou suivi par une descente un peu technique et une remontée sur des pistes récemment sablées aux Bernards. On a pédalé un peu sur la route avant prendre la route de terre à Furon, qui roule très bien à part d'un passage court assez raide. On a rejoint la route à un grand parking et on l'a suivie jusqu'à la Serre. Comme il était déjà midi, on faisait une courte pause pour déjeuner et se restaurer avant la montée finale sur des pistes assez raides et parfois trop cahoteuses. Surtout le passage aux Virets est à la limite. Après une jolie traversée sur des alpages on a rejoint une route de terre ou plutôt de cailloux qu'on suivait jusqu'au pied du sommet. Les derniers mètres au sommet étaient du poussage. Malheureusement la vue était bloquée par un nuage - on ne voyait même pas Grenoble. Des autres randonneurs attendaient aussi le moment où il allait s'éclaircir, et vraiment, pour deux minutes on voyait en bas par un petit trou. Après une demi-heure on est parti à 14h30 en prenant le GR. Il aurait peut-être été mieux prendre la piste en parallèle, parce que les passages roulables étaient souvent interrompus par de portage. Après une courte remontée le sentier rentre dans le bois par une descente plus raide avec pratiquement que de poussage. On est retombé sur la piste aussi assez raide avant bifurquant sur la traversée vers les Trois Pucelles encore peu roulable au début mais suivie par une jolie descente en lacets jusqu'au pied de l'ancien tremplin de St-Nizier. Georg me montrait la piste de descente où vers la fin il s'est arrêté soudainement à cause d'un pneu crevé. Comme on n'avait les deux pas de pneu qui passait, il fallait le carrément réparer sur place. Comme ça on gâchait trois quart heures avant poursuivre la piste à la Tour sans Venin. Là, on voulait descendre par un autre chemin, donc on a traversée vers le nord et on est descendu par des petites sentes rigolotes dans le bois en passant devant des ruines des anciennes fermes. Finalement il fallait remonter un peu en passant devant les réservoirs pour attaquer la descente finale technique, rocheuse et exposée. Ce n'était pas étonnant qu'on était doublé par un groupe des descendeurs en sautant sur les marches de roche sans peur. Arrivé chez moi à 18h il ne faisait toujours pas le temps annoncé.