Fred Nouguier, Éric Pichon, Madeleine, Peter Schrammel
serein, assez venté (80-100km/h)
Vallée de Combau, 1338m - Pas de la Plane, 1719m - La Croix du Lautaret, 1951m - Sommet de la Montagnette, 1972m - Fontaine de la Colombette, 1820m - Auberge de Combau, 1370m - Vallée de Combau
884m
13km
4h (1 + 1 + 3/4 + 1/2 + 3/4 + 1/4)
Pas de la Plane: sentier bien tracé, début ~200m aval d'une carrière, sur le plateau quasiment hors chemin, Pas du Gris: entrée évidente, pierrier au début, puis, après un deuxième pierrier dans la forêt bon sentier jusqu'en bas... et la Fontaine Colombette: Lorsqu'on aperçoit une formation rocheuse dans la pente à droite, il faut monter quelques 20m et traverser le pierrier sur un sentier bien visible et après 50m on sera arrivé (sauf que ça vaut pas le coup).
Fred proposa une rando dans le sud du Vercors pour cette belle journée : la Montagne de Belle Motte en passant devant les Sucettes de Borne. Je fus à 7h30 chez Fred, Madeleine nous joignit et Éric nous emmena en voiture par l'autoroute à Clelles et puis par une route horriblement virageuse au le Col de Menée et vers le Dioisl. À ma surprise apparemment le plan avais changé entre-temps, parce qu'on monta dans la vallée de Combau avec son entrée spectaculaire des tours rocheuses et parois verticales. Fred trouva cette montée aux Hauts Plateaux du Vercors par le Pas de la Plane dans un vieux bouquin de randos. On gara la voiture dans une ancienne carrière et monta un beau sentier par la forêt automnale de plus en plus raide. À 10h on arriva au plateau : la vue était un peu brumeux vers l'est. On passa devant la ruine d'une ancienne cabane vers la fontaine Colombette, qu'on ne trouva pas, malgré Fred la cherchait pendant 15 minutes. En plus c'était vraiment difficile de repérer où on était exactement sur la carte, parce que le plateau a peu de relief et point marquant, donc impossible de s'orienter par le relief en temps de brouillard. On continua à la Croix du Lautaret, où on était accueilli par le vent fort pas loin de 100km/h. On sortit tous les vêtements, bonnet et gants. La vue était pourtant belle sur le plateau et vers le Mont Aiguille qui s'élève comme un tronc d'arbre battu derrière le plateau. On se mit dans un coin un peu à l'abri du vent pour déjeuner. On partit à 13h pour enchaîner le Sommet de la Montagnette. On descendit en contournant les plus basses dépressions et on remonta vers la croupe. C'était impossible de s'échapper des rafales. De ce sommet on avait une meilleure vue sur l'ensemble du Mont Aiguille et Grand Veymont et les alpages dans la vallée en bas des falaises. On longea cette demi-crête. Comme Fred était toujours féru de trouver cette fontaine et on n'avait pas de description du Pas du Loup, on retourna vers le chemin de montée en passant par des rochers bizarres. Après une recherche d'encore 15 minutes il la trouva finalement : la source était presque à sec, mais les quatre bassins en bois usés témoignaient d'une longue exploitation. On descendit vers le Pas du Gris, qu'on avait déjà regardé pendant la montée. Madeleine n'était pas trop contente de la descente en pierrier et Fred était fâché de la question pourquoi on avait pris ce chemin. Après une petite comédie on pouvait continuer la descente et on tomba sur un beau sentier arrivant du coin d'un pré pas loin du gîte. On régla les affaires financières pendant un café et retourna à la voiture en discutant sur la reforme de retraite. On atteignit Grenoble à 18h.