Lac Fourchu
2. 7. 2010
Yannick Hennequin, Georg Haberfehlner et Peter Schrammel
Temps
ensoleillé
Intérêt 
*****: Un circuit de VTT presque parfait...
Itinéraire
La Paute, 727m - Ornon, 1260m - Lac Fourchu, 2052m - Refuge du Taillefer, 2056m - Oulles, 1418m - La Paute
Dénivelé
1456m
Distance
31km
Horaire
5h (1 + 2 1/4 + 1/2 + 1/2 + 3/4)
Endurance
F: Seulement le poussage et portage vers le plateau est vraiment fatigant.
Difficulté
++++: route goudronnée jusqu'à la Grenonière, route forestière parfois assez cahoteuse ++, à partir de la bifurquation quasiment 100% poussage jusqu'au plateau, bien roulant vers le lac ++, super-jolie remontée-descente au Refuge du Taillefer +++, traversée un peu délicate et un passage rocheux vers le Col de la Buffe, après des lacets parfois étroits et raides +++, pistes et routes faciles jusqu'au Col de la Crête du Fort ++, puis descente dans la forêt avec des lacets assez difficiles, mais nickel ++++
Danger
3: des pentes raides après le refuge et vers le Col de la Crête du Fort 3
Fréquentation
c: quelques grands groupes de randonneurs
Récit
À 7h30 on s'est rencontré chez Georg. Georg et moi avons planifié de faire la Sure en Vercors, mais Yannick nous a convaincu de faire une autre boucle. Donc on a pédalé chez Yannick, mis les vélos dans sa voiture et on est allé à la Paute en Oisans. On avait du mal à trouver une place pour garer la voiture parce qu'il y avait une course de cycles. Vers 9h30 on a démarré en montant doucement par la route au Pont de l'Oulles et plus fortement à la Grenonière. On s'est rafraîchi à la fontaine, mais il ne fallait pas trop traîner, parce qu'un bus plein de retraités nous avait doublé. Au moins on est arrivé à depasser la plupart des randonneurs versés sur le chemin. Plus haut on est passé devant des gens qui allait faire une rando botanique guidée. Les dalles d'ardoise brillaient sous le Col de la Buffe quand on suivait la route de terre et cailloux. On a traversé le torrent impressionnant en crue à cause de la fonte de neige qui se précipitait dans la vallée en grondant. On a fait une courte pause au bout de la route avant continuer sur le sentier de plus en plus moins roulable. Finalement on a pousser et plus souvent porter pendant une demi-heure pour atteindre le plateau. Puis, c'était bien roulable. On faisait une pause brève au Lac Noir, dans lequel le Taillefer avec ses pentes encore enneigées se reflétait, en observant un hélicoptère qui était en train de monter un truc mystérieux pour un groupe des randonneurs. On s'en est allé et on a continué au Lac Fourchu, un lac avec plusieurs doigts. Pour trouver une place au soleil il nous fallait traverser une de ces branches parce que le niveau de l'eau était assez haut et donc le GR immergé. Yannick s'est enlevé les chaussures et il a porté le vélo, tandis que Georg a arpenté la profondeur et traversé en pédalant, donc moi, j'ai fait pareil. On a déjeuné juste à midi au soleil. Yannick a osé de prendre un bain dans l'eau fraîche à moins de 15 degrés en vue de la neige sur 2000m. À 12h45 on a continué à monter pour franchir le point le plus haut du tour. Cette montée était assez exigeant, mais Georg a presque tout roulé. D'en haut on voyait le beau chemin traversant tout le plateau jusqu'au Refuge du Taillefer - un sentier carrément nickel-chrome! Pas facile, mais 100% roulable, simplement parfait! On a pris un jus de pomme au refuge dont Yannick connaît le jeune gardien. Il habite là avec femme et enfant et pour rendre le logement plus original il a ajouté quelques yourtes. Vers 14h on a continué. Il y a un passage un peu délicat où le chemin oblique traverse au dessus d'une énorme pente herbeuse. Une jolie piste mène au Col de la Buffe. Une fois j'ai fait un tonneau dans le pré juste devant un groupe de monocycliste - aucune idée comment ils étaient montés à cet endroit. La descente suivante est assez raide en lacets mais en théorie tout roulable. Enfin on est arrivé sur une route forestière qui nous conduisait à Oulles, l'un des villages les plus reculés. Deux adolescents jouaient en montant et descendant avec leurs motos dans les ruelles étroites. Yannick est descendu un peu trop et comme il n'a pas toute de suite réagi à nos hurlements il lui fallait remonter un peu pour joindre la piste qui traversait vers la Crête du Fort. Là, selon Yannick, le vrai plaisir commencera. Le sentier de bois en lacets sur un sol toujours un peu glissant est tout roulable, excepté peut-être un ou deux passages, mais parfois il est vachement raide. Au début il me fallait descendre avant chaque virage, mais petit à petit j'arriverais à rouler les lacets tout timidement. Soudainement j'ai ressenti un truc étrange - mon pneu avant était crevé; le pneu tubeless est sorti de la jante d'un côté. C'était difficile de le remettre, mais finalement j'ai réussi pendant que les moustiques nous mangeaient voluptueusement. On a continué, mais quelques lacets plus tard je me suis capoté et j'avais de nouveau un crevé. J'ai réessayé de remonter le pneu, mais sans succès. En plus, ma chambre à l'air de rechange avait un trou et les chambres des autres ne passaient pas. Donc, comme il ne restaient que 300m de dénivelé, on a décidé que j'irait descendre à pied et ils allaient me chercher à Boirond. Mais déjà cinq minutes plus tard j'ai retrouvé Georg réparant son pneu crevé - un peu maudite, cette journée! Peu plus tard, Yannick l'attendait. J'ai lancé un dernier essai de réparer mon pneu, mais encore pas de réussite, donc j'ai dû continuer à pied. Malheureusement, j'ai raté une grande partie de beaux passages comme ça. À 16h on est parti vers Grenoble.