Vercors
France
2010

Goutaroux


9. 11. 2010

Audrey Admirat, Peter Schrammel

Temps

ensoleillé, neige à partir de 1300m, bruine après 17h

Intérêt 

**: boucle assez longue au belvédère en face du Mont Aiguille

Itinéraire

Clelles/la Gare, 834m - Trézanne, 1009m - Goutaroux, 1543m - Aubeyron, 1553m - Col de Papavet, 1245m - Trézanne - Clelles/la Gare

Dénivelé

838m

Distance

15km

Horaire

5h (1 + 1 1/2 + 1/4 + 3/4 + 1/2 + 1)

Endurance 

D

Difficulté 

0+: une marche rocheuse sous le sommet (côté Aubeyron) un peu merdique à cause de la neige

Danger 

3: bord de la crête

Fréquentation 

b

Récit

C'était le jour d'Armistice et la limite de neige avait déjà descendu. Audrey n'avait pas sa voiture à Grenoble. Du coup, notre choix de sortie était un peu limité et on chercha quelque chose accessible en train ou bus. On marcha à la gare et prit le premier train à 10h13. À une heure nous arrivâmes à Clelles. Il y avait pas mal de nuages sur le Vercors. Nous descendîmes dans le vallon qui descend de Trézanne. Sous le viaduc impressionnant du chemin de fer on passa devant les camping-cars dormants des ouvriers forestiers. On monta sur une belle piste avec des gros cailloux qui nous chauffait bien. Après le Pas de l'Escalier le chemin continuait plus plat vers Trézanne. Nous essayâmes le sentier indiqué sur la carte IGN, qui monte on traversant le flanc ouest vers la crête point 1284m. Au début il était bien visible, mais il faillait déjà passer par trop des broussailles. On continua quand même, mais le sentier me semblait trop peu raide. Donc on suivit des traces plus raides. Parfois on pensait qu'on fût sur l'ancien chemin, parfois il n'y avait que des traces de gibier. Heureusement, les broussailles n'étaient pas trop dense et on trouva toujours des traces menants par les passages les plus denses. Soudainement Audrey vit le Mont Aiguille à travers d'un trou de nuages. Nous prîmes beaucoup plus de temps que prévu mais finalement nous arrivâmes sur la crête un peu plus haut que le point 1284m. Le ciel commença à se dégager de plus en plus. Peu plus tard on marcha sur la neige. Je vis descendre un chamois et Audrey en vit un deuxième. Plus tard on trouva des traces du sang et du traînage d'un corps de chamois. Après quelques pas sur le rocher on atteignit le sommet après 14h. Il y avait 10cm de neige et le panorama était impressionnant : Mont Aiguille en face, Grand Veymont et les falaises du Vercors jusqu'au Moucherotte, les pics de la Chartreuse derrière Grenoble, Belledonne, Taillefer, Écrins et Devoluy. Il n'y avait pas des rocher sans neige, donc on fit un banc avec les bâtons et profita du soleil presque une heure. Deux chamois descendirent dans la paroi, pendant qu'on déjeunait. Les arbres au-dessus de la forêt automnale dans la paroi est était joliment enneigés. La descente commença par un passage rocheux un peu merdique à cause de la neige. On suivit la crête au sommet le plus haut de la crête, l'Aubeyron. La descente était un peu boueuse. Arrivé sur le col, il était trop tard pour prendre le GR coté est. Donc on prit la route de terre qui ressemblait plutôt un marais de boue de profondeur inconnu à cause des travaux forestiers. On passa sur le côté dans la forêt les traces des promeneurs, qui avaient fait pareil. Puis, on descendit la belle piste vers Trézanne avec une vue vers le Mont Aiguille côté étroite. La curiosité locale de Trézanne et une chapelle en toit de chaume. Il était déjà assez sombre et le ciel de plus en plus voilé quand on descendait le Pas de l'Escalier. Tout à coup il y avait un bruit assez fort. C'était une cascade de 10m environ dans un cirque. Arrivé au bas du vallon on remonta par le bois sur un tapis de feuilles. On arriva à la gare à 17h45. Il faisait nuit et bruinait, 17h45. On prit le train à 18h44. Depuis la Gare de Grenoble on marcha quand même à pied à la maison qu'attendre 10min au tram.



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