Yannick Hennequin, Georg Haberfehlner et Peter Schrammel
dégagé, des nuages sur l'Étendard et en Vanoise
Clavans-le-Bas, 1352m - Besse, 1538m - Oratoire St-Sébastien, 1956m - Col de la Valette, 2291m - Le Fond du Ferrand, 2464m - Le Clos Chevaleret, 2112m - Col de Sarenne, 1982m - Clavans-le-Bas
1862m
37km
6 1/2h (1/2 + 3/4 + 1 1/2 + 3/4 + 1 1/4 + 3/4 + 1/2)
++++: descente de Clavans-le-Bas +++, montée à l'Oratoire 0, Vallon de la Valette + à ++, montée au col souvent trop raide, quelques passages de poussage ++; montée au Fond du Ferrand ++ avec un passage assez raide en lacets (poussage et portage), descente Vallon du Ferrand 99% roulable ++ à +++, remontée au Clos Chevaleret parfois pas du tout roulable (portage), sinon ++; traversée au Col de Sarenne assez difficile ++++, premier tronçon de la descente ++++, deuxième +++, après ++
On se retrouva à 8h chez Yannick. Je ne me sentais pas tout à fait en forme, donc je ne voulais pas faire une boucle trop grosse. Je proposai le Col de la Valette à partir de Clavans-le-Bas. On partit avant 10h en commençant par une descente au moulin et la montée par la route à Besse, un joli village alpin avec des maisons restaurées. Je voulais acheter du pain, mais il n'y avait seulement du pain de taille de mon sac à dos, donc il me fallait renoncer, même s'ils avaient l'air tellement bons. En montant, petit à petit les glaciers des Deux Alpes apparaissaient. Georg et moi profitions de la vue grandiose dans les deux vallées, pendant que Yannick s'arrêtait par un appel important. On continua par une descente rapide en passant par les Chalets de la Boire. En face les plaques de schistes de l'Échine de Praourat brillaient en soleil. Un chemin de terre marrant suivit avec des petites descentes et remontées. Une fois on était confronté à quelques centaines des moutons qui se déplaçaient en aval. Le sentier reste toujours rive est jusqu'au fond du vallon. À partir de là, il commence à monter plus fort. On suivit le sentier comme sur la carte, mais le nouveau chemin ne bifurque qu'après quelques lacets et traverse quasiment plat aux Amassas. Après des passages de poussage, où on trouva une crâne de marmotte, on monta en suivant la vielle flèche Col de la Valette. Au début ce n'était pas roulable, mais peu plus loin il nous mena peu montant jusqu'au col plat. On faisait la sieste sur le pré avec la vue au Savoie : décoré des nuages on pouvait repérer quelques sommets de Vanoise. Après 13h30 on continua en salissant les vélos dans quelques passages assez boueux vers les Chalets de la Valette, mais peu après il fallait traverser un ruisseau où on saisit l'occasion de les nettoyer. Du poussage et portage nous menèrent au point le plus haut du parcours à l'est de la Crête des Sauvages. Là, on rattrapa un autre VTTiste. On prit des jolies photos devant la Meije et ses glaciers et des moutons devant les Cimes du Grand Sauvage. La descente suivante est quasiment 100% roulable - avec quelques randonneurs gênants ;) Arrivé à la bifurcation où le sentier monte vers le Col de Sarenne j'étais quand même assez motivé d'étendre la boucle. On se sépara de notre collègue qui avait un pneu crevé. On monta avec beaucoup de poussage, mais on était récompensé par une vue encore plus jolie vers la Meije. Peu après le Clos Chevaleret Yannick remarqua un problème avec son vélo tout neuf hypermoderne : l'axe de la roue arrière était sortie et le dérailleur était tordu et inutilisable. Donc on le fixa avec un scotch et il continua en poussant. Puis il se tordit encore la cheville, du coup Georg et moi continuâmes en avant et on irait le chercher avec sa voiture au Col de Sarenne. Le chemin était assez exigeant avec des passages vraiment difficiles. Georg l'essaya quand même souvent les surmonter. Vers le col il devenait plus roulant mais aussi de plus en plus exposé. Il fallait vraiment être sûr et équilibré. On arriva au col vers 18h. Après deux lacets on prit le sentier à droite, assez cahoteux et raide en plus. Moi étant déjà assez fatigué me précipita une fois. Quand on retomba sur la route, Yannick était déjà là. Il avait pris un sentier descendant à la route, qu'on n'avait pas osé. Puis c'était plus facile, mais pourtant cahoteux. Après environ 2km sur une route forestière il y a un sentier qui part à gauche (pas sur la carte, panneau VTT), qui était assez marrant et roulant. On rejoignit la route peu avant Clavans-le-Bas et atteignit la voiture à 18h30. Après une heure et demie en voiture en arriva à Grenoble.