Écrins
France
2010

Col du Solude


5. 11. 2010

Yannick Hennequin, Manuel Legrand, Peter Schrammel

Temps

presque dégagé

Intérêt 

****: magnifique boucle - seul défaut: les montées sont goudronnées...

Itinéraire

La Paute, 727m - Oulles, 1418m - La Palud, 952m - Col du Solude, 1680m - La Paute

Dénivelé

1582m

Distance

34km

Horaire

4 3/4h (1 1/2 + 3/4 + 1 1/2 + 1)

Endurance 

G: montée - descente - montée - descente

Difficulté 

+++: route goudronnée à Oulles, route forestière jusqu'au Puy d'Oulles ++, single avec quelques épingles étroites au Palud +++, route goudronnée au Villard-Reymond, route de terre au col +, Sentier du Facteur: route forestière au début ++, puis un sentier avec beaucoup des épingles difficiles +++, après un chemin large avec des épingles parfois difficiles ++ à +++, route de terre à la Paute + à ++

Danger 

4: des pentes raides quasiment partout à côté des chemins même si ils sont larges 2, descente du Puy d'Oulles: souvent 3 avec quelques passages au milieu 4, Sentier du Facteur: dans la partie basse presque partout 3, parfois 4 (attention aux bouts des épingles)

Fréquentation 

b

Récit

Yannick proposa un tour de VTT automnal. Le temps faisait doux finalement et Manuel et moi étaient partants. On se retrouva à 8h30 chez Yannick et roula en voiture avec un stop pour faire plein (grèves terminées) en direction Bourg d'Oisans. Vers 10h on partit de la Paute. Les prés étaient givrés et l'air froid. La montée nous chauffa finalement pour qu'un pantalon court et T-shirt suffissent. On monta vite, seulement Manuel traînait un petit peu en arrière. À Oulles on s'arrêta pour admirer une parcelle clôturée par des pairs de ski et aussi la belle vue vers les pentes enneigées de la Meije, Grandes Rousses et Taillefer. Nous continuâmes sur une route forestière montante et descendante et avec une interruption où des ouvriers furent en train d'abattre un arbre. Après qu'ils nous laissèrent passer la route se transformait en sentier au Puy-d'Oulles. Le sentier descendit bien. On roula sur une couche épaisse de 15cm de feuilles. C'était marrant avec des virages joueurs et même pour moi faciles. Après 100m Yannick s'arrêta fâché, parce qu'il prit une branche qui tordit son dérailleur. Il put le réparer tel qu'il pouvait continuer sans problème. Puis, le sentier continuait plus exposé et étroit. Yannick rata la bifurcation vers la Palud. Donc il lui fallut remonter un peu. Après une traversée plate, dans la première pente de remontée je ne pus plus pédaler. Ma chaîne était coincée. Mon dérailleur était replié complètement et bloquait la chaîne. Je pus changer le plateau tel qu'il marchait. Finalement, on descendit sur une piste vers la route du Col d'Ornon. Arrivé-là Manuel remarqua que son pneu était crevé. Pendant qu'il changeait la chambre à l'air, je regardais mon dérailleur. Il manquait une pièce. Il ne fallait pas prendre certaines vitesses. En plus, la chaîne était un peu tordue. J'arrivai à la retordre tel que la chaîne ne sautait pas tout le temps dans la cassette. À cause de tous ces problèmes techniques il était déjà vers 13h. Nous déjeunâmes au soleil au bord de la route avant d'attaquer la seconde moitié. La montée par la route goudronnée à Villard-Reymond était une alternation du soleil et ombre. La vue était superbe vers le Grand Renaud, les gorges et l'ancienne route passant par deux tunnels par le flanc rocheux exposé à des éboulements. On attendit à Manuel au soleil. Les mélèzes brillaient en jaune foncé. La limite de neige n'était pas loin à 2100m. Enfin, on traversa le village au Col du Solude. À côté du téléski on prit quelques photos devant la Meije et le Glacier de la Girose. Après 15h30 on commença la descente, au début sur une route forestière. Après un pylône Manuel se souvint de la dernière fois qu'il était descendu par un sentier. On était un peu hésitant avant de s'y mettre. Il y avait quelques aménagements illégaux pour les VTTistes-descendeurs. C'était pas mal et on retomba sur la piste. Après quelques mètres on bifurqua sur un sentier même si le panneau indiquait VTT tout droit Ce sentier était facile en général, mais avec des épingles souvent assez étroites et toujours assez proche de l'abîme. On revint sur la piste qui continuait en chemin 1m de large en lacets faciles parfois un peu exposé sur la droite. Par endroit c'était un peu cassant, surtout sur la traversée d'une falaise vers le nord qui menait à une digue contre les éboulements. On monta sur la digue pour voir s'il y avait une continuation, mais enfin on descendit en traversant le torrent en pierre. La Grande Lance d'Allemont brillait déjà en couleur rose quand on pédalait par un chemin large à la Paute, où on arriva à 16h45. On revint à Grenoble après 18h.



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