Thomas Bolognesi, Georg Haberfehlner und Peter Schrammel
nuageux, puis de la pluie, grêle et un orage
Grenoble, 212m - Claix, 291m - St-Paul-de-Varces, 383m - Col de l'Éperrimont, 1168m - Prélenfsey, 961m - St-Bartholémey, 621m - Vif, 311m - Le-Pont-de-Claix, 249m - Grenoble
1142m
60km
4 1/3h (2/3 + 1/2 + 1 3/4 + 1/2 + 1/6 + 1/6 + 1/4 + 1/3)
+++: piste un peu cahoteuse le long du Drac et montée à la Balme ++, descente de Chabloz aux Combes +, montée de plus en plus dure au col, en général +++, mais avec un passage raide au milieu où personne ne pédale, poussage et portage au point culminant après le col, descente avec beaucoup d'interruptions à Baléyère +++
À 7h30 on se retrouva chez Georg. C'était la première sortie de Thomas avec son nouveau VTT. On suivit le Drac et on monta un peu cahoteux par la Balme à Claix. Le ciel était gris foncé avec quelques rayons de soleil de temps en temps, mais on gardait l'espérance qu'il resterait sec. On passa devant le Château d'Allières et on attaqua une première descente marrante de Chabloz aux Combes. On continua sur la route à St-Paul-de-Varces, où le temps se présentait plus ensoleillé. La route aboutit en une route forestière. Après un pont on poussa un petit peu, on fait il aurait fallu plutôt prendre à gauche où c'aurait été moins raide. On passa devant une maison solitaire, avant que la route devienne de plus en plus raide. Thomas abandonna déjà avant, Georg et moi pédalâmes un peu plus, mais peu plus loin c'était même difficile de pousser le vélo sur la route glissante. Après un lacet le chemin était plus plat, donc on pensait que le plus dur serait derrière nous. Mais même si la piste était plate, elle était trop boueuse pour rouler. La boue jaune était partout : dans le profil, sur les pédales, sur les freins jusqu'au blocage. Surtout les chaussures semblaient d'être aspirées par la boue. Il fallait nettoyer les freins plusieurs fois. Du coup on avait beaucoup de poussage à cause de la boue. Finalement, arrivé au col on fit une petite pause. Juste en ce moment il commençait à pleuvoir. On continua quand même à monter pour prendre le chemin dans la forêt par le versant sud-ouest du Rocher de l'Éperrimont. D'abord il fallait pousser quelques lacets pendant qu'il pleuvait à torrents. On s'arrêtait un moment sous les sapin et lorsqu'on avait l'impression qu'il s'avait amélioré un peu on continua. Le sentier était souvent roulable, à un passage de clairière on perdit le chemin. En plus il commençait à grêler. On descendit vite pour nous protéger sous quelques arbres. En attendant on apprenait pourquoi il faut porter un casque. Il y avait quelques coup de tonnerre et des éclairs dont quelques-uns tout proche. C'était vraiment inquiétant, donc on décida de vite descendre. Le sentier était mieux roulable maintenant, même s'il était blanc de grêlons. En sortant du bois il était plus cahoteux et raide, mais pourtant roulable. On se mit sous un auvent d'une ferme à Baléyère. On était tout mouillé. On attendit l'amélioration et 10 minutes plus tard c'était vraiment presque terminé. On continua descendre sur la route par Prélenfrey, St-Barthélemy à Vif. Ça caillait sans précédent. Il fallait faire du mouvement de bras et jambes. Je voulais déjà m'arrêter et entrer dans l'église St-Barthélemy pour me réchauffer. Puis dans la plaine où il fallait pédaler, ça chauffait les membres gelés. Après un peu plus qu'une demi-heure plus tard on fut retour à Grenoble, heureux que tout s'était bien passé. On espéra que la prochaine fois le temps serait meilleur pour Thomas et qu'on raterait plus la descente.