Georg Haberfehlner, Yannick Hennequin, Frédéric Nouguier, Peter Schrammel
dégagé, rafales de vent
Lavaldens/Le Mollard, 983m - Col de la Baisse, 2497m - Lavaldens/Le Mollard
1523m
12km
5h (3 3/4 + 1 1/4)
risque d'avalanches 2, moquette face sud-ouest (<2000m après 12h, >2000m après 14h), 10cm poudre transportée côté nord-ouest
La recherche d'une boucle n'était pas si facile, vu que les versants sud-est étaient déjà fortement purgés. La question se posait: Moquette ou (peut-être encore) poudreuse? La deuxième réponse nous semblait peu probable, donc on a choisi un tour face sud-est que quelqu'un a fait la veille et qui avait l'air joli. Malheureusement Fréd n'a pas amené la carte qui contenait tout le circuit, mais il venait avec une autre proposition: La Crête de la Rosière et descente par le Lac Rif Bruyant. Donc on est allé là. Après 8h on a démarré en portant les skis sur le dos parce qu'il n'y avait plus de neige dans la vallée. Mais après quelques centaines de mètres on a pu les chausser. Avec un passage de déchaussage on est arrivé sur le replat de l'alpage où les bêtes broutaient déjà - la face sud de la Crête de Choumeaux était complètement déneigée, mais aussi l'entrée dans notre combe semblait mal skiable. On a suivi la trace, mais pourtant on est arrivé à monter sans déchausser avec quelques passages herbeux. Après avoir traversé le lit du ruisseau qui était gravement dévasté par une ancienne avalanche de fond, on est monté la pente bien raide et dure. On a ajouté chacun sa propre trace à déjà un millier de traces existantes - difficile de trouver une trace qui n'était ni trop raide ni plate. La moitié supérieure était bien ensoleillée. Yannick était largement avant Georg et moi, tandis que Fréd traînait de plus en plus en arrière. Fréd s'était déjà exprimé qu'il ne se sentait suffisamment en forme pour le sommet, donc on a visé le col. Le temps était agréable, malgré quelques rafales de vent qui se renforçaient petit à petit. Quand Fréd est arrivé vers 13h on est descendu sur le replat tout de suite parce qu'il ne voulait pas déjeuner sur le col - mais c'était trop tôt pour cette jolie face sud-ouest du Grand Vent, qui était encore trop dure. Pour la descente il y avait du choix entre les versants sud ou nord de la combe. Yannick et moi avons pris la moquette rase mais déjà bien skiable, par contre Georg a essayé de descendre par les pentes bien raides où le vent avait transporté une jolie couche de poudre, de laquelle j'avais aussi profité en descendant par un petit passage couloir avant finalement rejoindre la moquette parfaite sur laquelle on a rapidement glissé jusqu'à la traversée du ruisseau. La suite était moins réjouissante mais moins horrible qu'on pourrait imaginer pendant la montée. À 15h on est arrivé au parking en s'émerveillant des gros glaçons qui pendaient quasiment dans le jardin d'une ferme au Mollard. Donc à la fin on avait trouvé les deux: moquette et un petit peu de poudreuse et on a terminé cette rando par des bières, vins chauds et crêpes à l'Alpe du Grand Serre.