Willi, Georg und Traude Haberfehlner, Frédéric Nouguier, Yannick Hennequin, Peter Schrammel
dégagé, quelques petits nuages sur les sommets de Vanoise et Écrins l'après-midi
Valmaure, 1200m - Cime du Sambuis, 2734m - Col du Sambuis, 2528m - Valmaure
1626m
16km
5h (3 2/3 + 1/3 + 1)
risque d'avalanches 2, neige transformée à toute altitude; manque de neige dans la forêt (jusqu'à 1700m), descente dans la Combe de Tépey jusqu'à 1400m; variantes possibles: face nord (partie haute 42-45° sur 100m, après <37°), 2 couloirs nord-ouest (<38°)
Les parents de Georg lui rendaient visite, sans doute il fallait faire un tour ensemble. J'ai proposé le Cime de Sambuis. Après avoir avancé l'heure de départ deux fois on s'est retrouvé avec Fred et Yannick à 6h à Meylan. Fred n'était pas d'accord avec notre plan, mais, moi, je ne voulais pas changer. En plus, il ne fallait pas perdre du temps. On a raté la dernière bifurcation à Valmaure, donc on a pris la deuxième à la Chal. Là, on a encore raté cette tout petite rue qui descend très raide, 2m de largeur entre deux maison vers Valmaure. Comme la Place Principale était déjà pleine de voitures, on s'est garé à côté de la grande poubelle. Avec les skis sur le sac à dos on a démarré à 8h. Comme décrit dans la topo sur skitour.fr où quelqu'un l'a fait le week-end avant, la neige commençait à la passerelle, mais même après il y avait souvent des passages courtes sans neige, mais sans besoin de déchausser. Il continuait en fait comme ça jusqu'à la sortie de la forêt sur 1650m. Les pentes sud de la Montagne du Sambuis étaient largement purgées et quelques chamois broutaient sur les prés. Je discutais avec Fred comment éviter cette partie chiante dans la forêt pendant la descente. Il proposait l'un des couloirs qui descend de la crête au fond de la combe. La neige était encore bien dure, donc on a choisi la montée directe sans faire tout le lacet jusqu'au fond de la combe. Là, on rencontrait un skieur seul descendant. Arrivé sur le replat avant le couloir nord-est, la neige collait sur les peaux. Il y avait une vieille coulée côté droite du couloir. Même si il y avait déjà quelques millimètres de moquette, on avait pourtant presque besoin de couteaux pour monter le passage le plus raide de la montée. Yannick et moi butions vers le sommet le plus haut, où nous sommes arrivé vers midi. Les parents de Georg arrivaient bien heureux peu plus tard. Le panorama se présentait grandiose, qui n'était pas étonnant se trouvant au milieu des montagnes tellement superbes. Petit à petit des gens arrivaient, la plupart par la face sud. Chacun regardait d'abord si la face nord serait possible : il y avait des boules de neige partout, difficile à dire si toutes les plaques soient déjà bien tassées par la chaleur dans cette face rocheuse et bien à l'abri du soleil. En discutant avec les gens on a conçu l'idée de descendre la face sud un petit peu et remonter au Col du Sambuis et redescendre la Combe du Tépey. Ainsi dit, ainsi fait. À 12h45 on a attaque la descente sur une moquette fabuleuse de 3cm. La remontée était même moins que pensé et on profitait bien des belles pentes autour du couloir large qui mène à la combe. En évitant les pentes décorées des boules de neige il y avait beaucoup d'espace sans traces. Les parents de Georg étaient contents. Les couloirs descendants du bout de la Combe de Mont Rond valent bien, aussi la face nord pas si chaude à part de l'entrée. La descente dans le vallon relativement plat était la soupe, mais il restait encore de neige jusqu'aux chalets du Tepey. Après il suivait la descente à pied. À 14h30 on est tous rentré dans les voitures et descendu à St-Etienne pour terminer cette rando superbe avec des bières Paulaner dites formidables.