Belledonne
France
2010

Pic de la Belle Étoile


15. 1. 2010

Gilles Faure, Yannick Hennequin, Peter Schrammel

Temps

couverture de nuages en hauteur, -3°

Intérêt 

*****: Le grand classique en Belledonne avec des variantes

Itinéraire

Pipay, 1562m - Col de Pipay, 2058m - Fond du Pra, 1870m - Pas de l'Évêque, 2145m - Pic de la Belle Étoile, 2718m - Le Pleynet, 1450m - Pipay

Dénivelé

+1517/-1954m

Distance

15km

Horaire

4 3/4h (1 + 1/6 + 1 + 1 2/3 + 3/4 + 1/6)

Endurance 

G

Difficulté 

III/I-: montée au "Pas de l'Évêque" début 37°, suite 35°, vers la fin 40°; escalade facile à la combe I-; suite <35° II, croupe vers le sommet III, dernière partie 39° montée à pied convenable

Danger 

3: pentes considerables autour du "Pas de l'Évêque" et au sommet

Fréquentation 

d

Commentaires

risque d'avalanches 3, 20-30cm poudre sèche; La route normale passe par le Col de l'Évêque qu'on atteint en se tenant sur la droite au lieu de monter tout droit au "Pas de l'Évêque" (tour rocheuse marquante), après 300m on peut facilement franchir la crête à la combe.

Récit

On est parti de Yannick à 7h30 et embarqué Gilles à St-Martin-d'Hères. Yannick voulait rouler au Pleynet, mais Gilles préferait démarrer de Pipay. Donc nous sommes montés à cette station. Il y avait du grand bleu vers le nord, tandis qu'une couverture nuageuse au sud se deplaçait lentement vers le nord. Comme ça on allait être quasiment privé du soleil toute la journée. Malgré tout la visibilité était inpeccable. À 8h45 nous sommes partis, sans carte - mais Gilles connaissait le chemin (rires). On est monté très vite sur la piste au Col de Pipay, d'où on avait une vue au face nordouest du Rocher d'Évêque, qu'il nous fallait surmonter pour joindre la combe du Pic de la Belle Étoile. La descente au Fond du Pra avec le premier contact à la poudre incroyable super-legère nous extirpait déjà les premiers cris de satisfaction. En plus les pentes étaient encore quasiment sans des traces. On a remis les peaux et Yannick a commencé à tracer, après le premier replat Gilles a continué. Le couloir se dressait de plus en plus raide et j'avais un soupçon lorsque Gilles n'avait pas pris le couloir qui tourne à droite, mais il a continué tout droit vers une tour marquante - mais il disait, ça serait juste. Il y avait 15 à 20cm de poudreuse sur une sous-couche plus dure mais pas glacée: Pour glisser moins à chaque pas je me suis mis les couteaux, mais ils ne s'acrochaient pas sur cette couche pourtant trop molle. La quantité de neige ne faisait pas trop de souci, mais en raison de l'importance de la pente on est monté à grands écarts. Arrivée au col - bien sûr on s'est paumé - il fallait deéscalader 10m à pic, pas trop difficil parce qu'il y avait des buissons pour s'accrocher. Quand je rechaussais les skis, je n'ai pas assuré mon sac à dos pour un moment et il glissait 30m en bas - pas grave, mais il ne faudrait pas faire une telle faute dans autres situations! On a rejoint l'autoroute qui serpente dans la combe décorée par une vingtaine des randonneurs, mais il en restait encore beaucoup de pentes pas du tout tracées. Pour la dernière partie il fallait déchausser et monter à pied. À 13h15 Yannick et moi sommes arrivés au sommet où il y avait un peu du vent. Gilles, qui était beaucoup avant, était déjà descendu et était en train de remonter une autre combe vers le Col du Vouteret - il nous a rejoint pendant la descente, qui était tout simplement chouette! Vers la fin il ne fallait pas descendre trop: Sitôt que les arbres commencent, il faut tout de suite traverser vers nordouest, Yannick est trop descendu et se trouvait bloqué devant une barre rocheuse, donc il lui fallait remonter un petit peu pour la contourner. Pour terminer il restait encore un ruisseau à traverser sur deux tronc d'arbres: Trop marrant si tu tombes - pour les autres! On a suivi le chemin vers le télésiège et on s'est offert le petit forfait pour retourner à Pipay parmi les masses des skieurs.



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