Matheysine
France
2009

La Peyrouse et le Sénépy


23. 10. 2009

Yannick Hennequin, Gilles Faure, Peter Schrammel

Temps

dégagé, brouillard en bas le matin, nuages fins en hauteur l`après-midi

Intérêt 

****: Grand tour à deux sommets de VTT classiques

Itinéraire

Notre-Dame-de-Vaulx, 979m - La Peyrouse, 1710m - Treffort, 703m - Le Sénépy, 1769m - La Motte d`Aveillans, 906m - Notre-Dame-de-Vaulx

Dénivelé

2116m

Distance

50km

Horaire

5 2/3h (1 2/3 + 1 1/3 + 2 1/3 + 1 + 1/3)

Endurance 

I: fort!

Difficulté 

++++: Les passages à pousser en comparant le cas fictif qu'on ait plein de forces pendant toute la boucle (min) et une forme médiocre (comme la mienne - max): Peyrouse: 20-300m, descente: 0-10m, Crête au Sénépy: 30-600m, descente: 5-20m. Les descentes sont tout simplement chouettes, parfois caillouteuses, mais quasiment partout roulantes!

Danger 

2: quelques pentes raides pendant les descentes

Fréquentation 

c

Commentaires

Le tour classique retourne à Notre-Dame par la Pierre Percée (300m dénivelé en plus).

Récit

Ça faisait longtemps que Yannick et moi n'avons pas fait quelque chose ensemble. j'ai proposé le Sénépy parce que je ne connaissais pas encore cette montagne. Yannick a appelé un ami à Notre-Dame-de-Vaulx qui en était aussi partant. On est parti après 8h, a pris un café chez Gilles et a démarré après 9h30. Entretemps le circuit s'était étendu un petit peu: Il fallait d'abord grimper la Peyrouse pour chauffer. Il faisait assez frais parce que là-haut le brouillard était encore en train de dissoudre. Au Villaret j'ai remarqué mon dos mouillé - pu..., ma gourde fuyait! J'ai vérifié le bouchon et le tuyau, mais ils semblaient bons. C'était assez déplaisant et en plus embêtant en pensant au mal à dos qui allait suivre le lendemain. On est monté la piste qui est plus tard même si joli par fois trop raide à pédaler. On est passé devant un chasseur de lièvre avant franchir le bord du pâturage. On profitait beaucoup du grand panorama du plateau où on faisait beaucoup de photos devant les sommets enneigés du Taillefer et la Belledonne. Le dernier tronçon au sommet est vraiment à la limite du possible et vu, qui allait suivre encore, on s'en est passé. Là-haut il était vachement venté. Yannick a fait un tonneau involontaire pendant poser pour une photo. Toute de suite, on s'est mis à la descente rapide par le pré, puis un sentier assez chouette, toujours roulable (sauf peut-être quelques mètres). Soudainement Yannick a arrêté; maudissant il est descendu du vélo: Son pneu arrière était crevé. On a changé la chambre à l'air et après quelques 10 minutes on a continué. Le dernier tronçon avant le Majeuil le sentier passe par des arbustes armés d'épines tel que j'avais quelques griffures aux genoux et mollets. Gilles nous a guidé par des singles assez géniaux mais il nous semblait de faire un petit peu plus de dénivelé que nécessaire. Yannick a toujours regardé son nouveau GPS, quand même nous nous sommes paumé et finalement il nous fallait descendre la route goudronnée - quelle honte! À l'autre côté de la vallée nous sommes monté à Treffort, nous avons mangé petit peu avant qu'on ait continué par la route suivante le flanc du vallon. On discutait tout le temps sur des nouveautés de technologie de vélo et quelles sont les meilleures pièces sur le marché, même si la route était pas mal raide par fois et malgré la longueur de tout le lacet jusqu'au plateau où la montée sur la crête commence, le temps passait assez vite. La piste devient peu à peu plus raide et il y avait un passage de 500m qui n'était pas du tout roulable cette fois à cause des feuilles glissantes. À partir de la sortie du bois la plupart est roulable jusqu'au sommet qui était toujours plus loin que je pensais. Toute mon énergie était complètement épuisée quand je suis arrivé parmi les vaches au sommet plat du Sénépy à 15h45. La vue panoramique est incontournable: Les Écrins et l'Obiou tellement proches qu'on pourrait les saisir à main. On a essayé de faire quelques photos posées en vélo, mais c'était impossible de rouler sur le pâturage labouré par des vaches. Finalement on a fait des photos sur la coupole. Après 16h on a attaqué la descente: d'abord par le pré pas mal escarpé sur la face est, puis sur une piste peu caillouteuse qui mène en lacets au col et continue en contournant une colline par son côté sud vers la Pierre Plantée. Avant la rejoindre on est descendu par le versant nord. Gilles s'est capoté sur le pré - oui, ça peut arriver... On a continue jusqu'à un parking et on est descendu par le chemin d'Aboretum. Il y a beaucoup de lacets plats avant qu'on ait bifurqué à un sentier qui n'est pas sur la carte. Après un passage rocheux où j'ai préféré pousser ma bécane on suivait un rousseau pour arriver à un chemin qui longe le flanc ouest de la croupe au-dessus de la route. C'est peu possible de trouver un single si facile et à la fois tellement génial comme descente. On a continué un peu plus cassant jusqu'à la Motte. Yannick crevant de faim a envahi la boulangerie et on a mangé deux baguettes sur place. Après 17h le soleil était déjà assez bas, donc on s'en est passé de la Pierre Percée et on a pris la route directe à Notre-Dame. j'ai traîné en arrière et soudainement je ne voyais plus les deux gars - peu de possibilité de prendre un autre chemin, donc j'ai continué - peut-être ils étaient beaucoup plus vite que moi. Yannick m'a appelé qu'ils m'ont attendu - j'avais dû passer devant eux sans se voir. Mais on s'est retrouvé et rentré à Notre-Dame à 18h. Après avoir déjeuné un petit peu on est retourné à Grenoble.



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