Préalpes Vaudoises
Schweiz
2005

Tours de Leysin


16. 7. 2005

Peter Schrammel

Temps

beau

Intérêt 

******: Triathlon - VTT, randonner, via ferrata: en fait, deux tours dont chacun demande toute une journée normalement

Itinéraire

Aigle, 405m - Corbeyrier, 920m - Ayerne, 1460m - Tour d`Ai, 2331m - Refuge de Mayen, 1842m - Tour de Mayen, 2326m - Truex, 2194m - Tour de Famelon, 2137m - Ayerne - Refuge de Moelle, 1661m - Aigle

Dénivelé

3206m (1554 + 1652)

Distance

69km (51 + 18)

Horaire

10h (3 5/6 + 6 1/6; 1 + 1 1/3 + 2 1/2 + 1/2 + 1 + 1/3 + 1/3 + 1 1/2 + 2/3 + 5/6)

Endurance 

M: incroyable

Difficulté 

D/0+, I-, I; +: via ferrata à pic et surplombant (voir report) D, des passages faciles et la descente 0+, un passage à la Tour de Mayen I-, à la Tour de Famelon une parois avec une chaîne (peu utile) I

Danger 

5 (7): montée du nord 3, via ferrata 7 naturellement, descente de la Tour d'Ai 5, Tour de Mayen 4, Tour de Famelon et descente 3, chemin VTT à Aigle 4

Fréquentation 

d: beaucoup de gens partout, mais la solitude au côté nord

Commentaires

avg(13.06), max(66), Ecublens - Lausanne gare

Récit

Le matin le temps n'était pas trop favorable; toute la partie d'est était couverte par des nuages. Néanmoins je suis allé en train à Aigle à 5:46. D'abord je suis monté en vélo par les vignobles en passant au-dessus d'Yvorne. Par endroit le chemin montait presque trop raide en tenant compte que je portais tout l'equipement - chaussures de montagne, 3 litres des boissons, équipement de via ferrata - dans mon sac-à-dos. Depuis la route à Corbeyrier on a par fois un vue aux Dents du Midi et la vallée du Rhône en dessous. Ensuite il monte plutôt tranquille, mais on fait d'avance. Après Corbeyrier il est plus escarpé, suit un lacet long et passe par des tunnel avant atteindre les pâturages des Agites d'où on voit bien le Léman. J'ai traversé vite tout le flanc nord et après Ayerne j'ai garé mon vélo sous l'ombre d'un arbre. Ce n'était pas un bon point de départ pour ce tour cependant le meilleur. Après avoir changé les chaussures à 9 heures j'ai commencé à monter sur une alpage suivant des traces de vaches, quelquesfois marécageux. J'ai atteint une route forestière qui me conduisait vers une cuvette où j'ai déjà vu de loin le chemin montant. C'était peu fréquenté parce que il y avait des assez hautes plantes. La Tour de Mayen et de même la Tour d'Aï, mon premier but, se dressaient devant moi. Je suis arrivé vite à une cabane devant laquelle une famille se reposait. Quand je continuais vers l'ouest le sentier devenait de plus en plus moins visible, de nouveau couvert par des grosses plantes. J'ai vu le chemin de loin menant par une pente rocheuse, je m'y suis rendu et j'ai traversé, mais puis, plus en haut je n'ai pas trouvé de chemin. En conséquant je suis monté directement vers le col en traversant deux ravines terreuses pour ne pas devoir monter plus que necessaire. J'ai continué vers les rochers et suit la flèche "Via Ferrata". Après être descendu un petit bout j'ai vu un autre groupe entrer la via. Je me suis mis l'equipement et je l'ai suivi. D'abord il monte en grandes marches (B-C) interrompu par traversées, voire il faut descendre quelques mètres, mais ensuite il commence: Une traversée vraiment aérienne precède un passage de 5 mètres à pic ou même surplombant (C-D). Puis il entre un ravin qui se ferme plutôt à une lézarde en dessus. Ils m'y ont laissé dépasser. Il monte dans cette cheminée (C-D) avec des crampons aux deux côtes parfois plus qu'à pic; malgré tout il faut avoir épargné les forces pour ce qui suit: Une parois de 20 mètres à pic avec deux petits surplombs (D). Il ne faut pas trop hésiter lorsqu'on change les carabines en pendant à une main au-dessus de l'abîme. Je n'avais presque pas de temps à profiter des frissonnantes vues en bas. Ensuite c'est presque fini, une traversée, encore un mur de 5 mètres moins difficile (B) et les dernier mètres au sommet sur un pré. C'est un sentier assez spectaculaire, bien maintenu et surtout les passages des parties superieures sont bien assurées, mais il faut dire qu'il est un vrai chemin de fer: on ne met le pied que rarement sur la roche. C'était construit en choisissant la ligne la plus directe et spectaculaire, la roche est par fois tout à fait lisse, pour ça il serait impossible sans crampons. Vers 12 heures je suis arrivé au sommet, la vue n'était pas du tout mauvaise. Le groupe est venu après et ils ont sorti une boîte de barbecue portable et commencé de faire de la grillade sur 2331m. À 12:45 j'ai descendu la route normale au refuge de Mayen. Ce sentier n'est pas difficile mais par endroit il faut faire attention. Les 3 litres des boissons dans mon sac-à-dos menaçaient de disparaître. J'ai laissé un litre en bas au vélo, mais ça serait tout beaucoup trop peu. Pour ça j'ai pris du jus de pomme avec une grande carafe de l'eau sur la terrasse du refuge avant que j'aie continué vers la Tour de Mayen. Il faisait unsupportablement chaud et de plus c'est une montagne méchante parce qu'il faut l'entourer presque deux fois. Beaucoup de gens traînaient à côté de la route, Je suis passé devant le Lac Segray et j'ai atteint le sommet par deux mineures marches rocheuses à 14:45. La visibilité s'était encore améliorée; je pouvait jetter un coup d'oeil aux Mont Blanc, Grand Combin et Dent Blanche. Après que j'avais mangé le dessert je suis descendu et traversé au-dessus le Lac Segray aux Truex, un petit plateau de karst, qui freinait ma descente vers l'est. J'ai dépassé un grand groupe et monté la Tour de Famelon, qui était seulement quelques mètres en dessus. Pour atteindre le sommet du nord il fallait grimper un passage I très court. Il y avait une chaîne n'incitante trop de confiance. Vers 16 heures il y avait encore quelques personnes sur le sommet. Je regardais les Diablerets en face, le Lac d'Hongrin au-dessous. Après un court séjour je suis descendu vers les alpages des Chaux en passant par des falaises. Un chemin en conduit vers le nord, tourne à l'ouest et après une cabane il n'était plus trouvable. Selon le plan il menerait au long de la rivière, j'y cherchais et j'ai trouvé des traces faibles qui j'ai suivi. Il y poussaient de nouveau des hautes plantes, surtout des fromboises et orties. Il ne faut pas raté le virage à droite dans la forêt. Ensuite il traverse la rivière et puis il fait plus mouillé jusqu'à ce qu'on atteigne un chemin bitumé. Je suis retourné à cet endroit où mon vélo m'attendait. À 18 heures j'ai continue vers le Lac d'Hongrie et au col de la Pierre de Moëlle. Comme cette route monte pas mal, j'avais de nouveau grand besoin de boissons que j'ai satisfait dans la cabane. Ensuite j'ai vite roulé en bas vers Le Sepey. Je voulais prendre un raccourci, que je n'ai pas trouvé et voire il me fallait faire quelques mètres de plus. J'ai traversé les gorges de la Grande Eau. Directement après le pont la route VTT commence au long du chemin de fer. Malheureusement je ne pouvais pas trop profiter, parce que j'était déjà assez cassé et le soleil était en train de se coucher. En plus il y a quelques contre-montées tellement méchantes que je n'ai pas plus arrivé les pousser. La route est souvent seulement marqué en direction montante, donc une fois j'ai demandé le chemin à un homme qui était assis sur la terrasse de sa maison isolée. Après une courte discussion des cyclistes déjà y passés durant cette journée, que je tenais avec une fille jouante sur le gazon, j'ai continué et je suis monté encore une dernière fois. Le tronçon suivant était comme espéré: Une descente rapide et reposante. Je ne suis arrivé à la gare d'Aigle qu'après 20 heures. Le magasin était déjà fermé, donc j'ai fait encore sortir un demi litre de l'eau de l'automate. J'ai pris le train à 20:50. En résumée ce tour merite être appelé "un tour de toute une journée".



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