Alpes Vaudoises
Schweiz
2005

Dent de Morcles


1. 7. 2005

Peter Schrammel

Temps

de plus en plus nuageux

Intérêt 

****: de la plaine du Rhone par le désert de roche au ciel

Itinéraire

St-Maurice, 416m - Morcles, 1160m - Rionda, 2156m (2130m) - Dent de Morcles, 2969m - Rionda - St-Maurice

Dénivelé

2606m (1724 + 882)

Distance

45km (38 + 7)

Horaire

7 2/3h (1 1/2 + 1 3/4 + 2 1/4 + 1 1/2 + 2/3)

Endurance 

J: tour par force incroyable

Difficulté 

+; I-: chemin de terre parfois rocheux à Rionda; un bloc de roche (très mouillé) et le dernier ravin au sommet I- (encore plein de neige et glace)

Danger 

3; 5: quelquefois des parois de roche près du chemin et prés raides jusqu'à Rionda; à la Dent de Morcles en général 3, avant la ravine quelques traversées 4, dans la ravine 3, plus tard 4, avant-dernier tronçon au sommet 5

Fréquentation 

c: Étonnamment beaucoup de gens en route à cette formidable montagne de belle vue - tous deçus.

Commentaires

avg(9.72), max(63), Écublens - Lausanne gare

Récit

La météo m'a promis qu'au cours du matin les nuages s'enleveraient. Donc il me faillait faire un tour même si j'aurais un examen deux jour plus tard. Je suis parti à 5:46 de la gare de Lausanne à St-Maurice. À 6:30 j'ai roulé 3km au long du Rhône. Depuis la route moyennement montante en 26 lacets étroits à Morcles j'avait une vue vers une haute chute d'eau et le ciel qui se présentait de plus en plus bleu me permettait regarder les pointes impressionnantes des Dents du Midi à l'autre côte de la vallée. À 8:10 j'ai atteint Morcles, ensuite j'ai continue vers la caserne, tourné à droite et après quelques lacets, un long passage plat et un pâturage où la route monte plus fortement je suis arrivé au prochain petit plateau. Après la fin de la bitume des plus larges lacets m'ont conduit à la buvette des Martinaux et passant un parking d'où on voit déjà les Dents de Morcles, surtout la petite. Puis le chemin de terre monte plus ou moins escarpé par le flanc du pré et rochers de l'ouest des Martinets; le dernier lacet s'étend encore vers le sud, toujours assez pentu. L'état de route s'aggravait de plus en plus jusqu'à ce que rien n'allait plus. Un fossé plein de neige qui - à mon avis - ne permettait le passage portant le vélo - il me semblait trop dangereux et de plus pas raissonnable - m'a fait garer le vélo au côté. J'ai changé les chaussures et continué à pied à 10:30. C'était une bonne décision parce que 100 mètres après il manquait un pont. Il me fallait sauter 1.5 mètres en bas et grimper à l'autre côté. Heureusement le lit était plat et bétoné et il y avait guère d'eau; autrement le passage aurait posé un problème assez grave. J'ai continué jusqu'à Rionda où ils se trouvent quelques bâtiments militaires. Il faisait presque tout bleu mais le sommet de Morcles était couvert par nuages et brouillard. J'ai suivi les flèches jaunes, monté à gauche à la deuxieme bifurcation - on voit déjà les lacets de loin, mais il n'y a pas d'indication pour les Dents de Morcles. Après avoir atteint le pied du rocher on traverse tout le flanc vers sud aussi en passant un depôt militaire jusqu'à ce qu'on arrive à un ravin pierreux où le sentier monte au sommet. Il y avait encore quelques champs de neige à traverser en toujours suivant les flèches jaunes. Une fois je n'ai pas vu un flèche et j'ai atteint un autre depôt après celui-là il y avait le cul-de-sac avant un grand champ de neige où il n y avait plus des traces. La mauvaise visibilité m'a forcé faire une pause et donc j'ai commencé à déjeuner. Tout à coup j'ai entendu des voix. Je suis rétourné et demandé le chemin à trois femmes, qui m'ont dit que il serait impossible d'atteindre le sommet sans piolet. J'ai dit qu'on verrait et continué. Puis le sentier monte vraiment raide et je voyais de plus en plus plus de neige. Le sentier restait toujours confortablement large cependant mouillé. Il faut grimper sur un bloc de roche - un passage pas trop facile mais pas exposé - avant le chemin mène par un dernier ravin spéctaculaire qui était plein de neige et un peu de glace. Un couple descendant avec un caniche m'a dit qu'il n'y aurait pas de problème. Oui, si on glissait on se reprendrait dans la prochaine corniche de neige. Après avoir atteint le plateau du sommet il y a encore quelques mètres à la petite croix. Malheureusement je n'voyais rien quand j'y suis arrivé à 13 heures. Il y avait aussi peu de changement. En quelques moments rare on pouvait voir un peu du ciel bleu au-dessus et à travers des deux couches de nuages à Gryon et vers le Grand Muveran. J'ai pris mon déjeuner en discutant avec deux mecs suisses que j'ai recontré durant les dernières mètres de la montée. Abandonné tout espoir je me suis mis à la descente à 14 heures. Il me fallait faire beaucoup d'attention en mettre les pas sur la roche mouillée. Comme je n'avais pas de vue panoramique j'ai mis plus de concentration aux joyaux botaniques poussants sur des îles au milieu du désert rocheux et sur les prés ensoleillés plus loin en bas. Plus de 2000 mètres au-dessus du fond de la vallée le Rhône et l'autoroute et tout ce là n'étaient que des serpents calms. Avant arriver à Rionda il s'éclaircissait un peu et j'ai pu voir la Petite Dent de Morcles pour un court moment. J'y ai retrouvé le couple avec le chien. J'ai changé au vélo et je suis descendu en 40 minutes à St-Maurice. Malheureusement j'ai raté le train de 10 minutes, donc je m'ai payé une glace et pris celui-là une heure plus tard à 17:30. À 18:45 je suis retourné chez moi après le trajet habituel de la gare de Lausanne à Écublens. Le soir on a fait une grillade au bord du lac. Ce n'était qu'à 21 heures que le ciel est devenu tout bleu accompagné par une vue phénoménale - malheureusement 12 heures trop tard.



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